Le roman chinois - Chine ancienne
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<strong>Le</strong> <strong>roman</strong> <strong>chinois</strong><br />
première partie, les cinq justiciers étaient p.165 les pionniers<br />
de l'œuvre, on les appela les cinq vieux justiciers ; les cinq<br />
justiciers des deuxième et troisième parties étant leurs<br />
descendants on les appela les cinq jeunes justiciers...<br />
Quoique le Siao-wou-yi fût la suite du San-hia-wou-yi, il n'en<br />
continue pas immédiatement le récit, mais le reprend à la tentative de<br />
vol de la liste des conjurés par Po Yu-t'ang, en en faisant le cent-<br />
unième chapitre du <strong>roman</strong> précédent. Toute l'intrigue du nouveau<br />
<strong>roman</strong> tient dans le complot du prince de Siang-yang, et les expéditions<br />
faites par les « Chevaliers » et les « Justiciers ». Po Yu-t'ang, à ce<br />
moment, est mort ; ses amis ont vieilli ; mais leurs descendants, fils ou<br />
neveux, leur succèdent. <strong>Le</strong> hasard les réunit un jour dans une<br />
auberge ; ils font connaissance et se jurent une amitié fraternelle.<br />
Finalement, après de multiples aventures, ils se retrouvent tous dans la<br />
ville de Wou-tch'ang ; ils projettent une grande attaque contre le<br />
Tch'ong-sieou-leou, mais le <strong>roman</strong> se termine sans que le projet soit<br />
exécuté.<br />
La Suite du Siao-wou-yi continue le récit. L'attaque du Tch'ong-<br />
sieou-leou réussit ; le prince rebelle s'enfuit ; après sa capture, qui a<br />
lieu plus tard, le <strong>roman</strong> finit cette fois pour de bon sur la distribution de<br />
récompenses aux « braves » d'après leurs mérites respectifs.<br />
Quoique attribués tous les deux à CHE YU-K'OUEN, les deux <strong>roman</strong>s<br />
n'ont pas la valeur du San-hia-wou-yi. <strong>Le</strong> Siao-wou-yi surtout est très<br />
grossièrement écrit ; la Suite est meilleure. Aussi LOU SIUN croit-il que<br />
tous les deux étaient probablement l'œuvre de CHE YU-K'OUEN, mais<br />
que, comme il arriva à tous les p'ing-houa, ils ont dû être revus et<br />
corrigés par des auteurs inconnus dont le talent était inégal ; de là<br />
proviendrait la différence de valeur 1 .<br />
@<br />
1 Tchong-kouo-siao-chouo-che-lö, page 323.<br />
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