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CHAPITRE 1<br />
INTRODUCTION GÉNÉRALE<br />
1.1. Revue de la littérature: les emprises autoroutières dans le monde. Généralités<br />
Les premières autoroutes au monde ont été créées notamment en Allemagne dans<br />
les années 1920 <strong>à</strong> 1930 (Leach, 1984 ; Anonyme, 2001b). Grâce <strong>à</strong> leur design<br />
particulier, ces routes <strong>à</strong> plusieurs voies permettaient le confort, la circulation rapide sur<br />
de longues distances et une économie de temps (Bennett, 1936). Cette formule a bien<br />
fonctionné et les autoroutes furent gra<strong>du</strong>ellement adoptées dans toute l'Europe, puis en<br />
Amérique et sur d'autres continents (Leach, 1984). Les corridors routiers et autoroutiers<br />
ne cessent encore aujourd'hui de se développer de façon considérable au niveau<br />
international <strong>à</strong> la mesure <strong>du</strong> contexte économique et de l'évolution sociale et urbaine<br />
(Champagne, 1999). Par exemple, au <strong>Québec</strong>, le réseau routier avait en 1997 une<br />
longueur d'environ 164 000 kilomètres dont un peu plus de 2 000 kilomètres<br />
d'autoroutes (Gouvernement <strong>du</strong> <strong>Québec</strong>, 1997 ; Groupe MADITUC, 1999). C'est<br />
pendant les années 1960 que la majeure partie <strong>du</strong> réseau autoroutier a été construite<br />
(Ministère des transports <strong>du</strong> <strong>Québec</strong> (MTQ), 1999b).<br />
Depuis le tout début, pour des raisons de sécurité liées <strong>à</strong> la visibilité et <strong>à</strong> la<br />
prévention des incendies, les abords végétalisés des chaussées de voies rapides devaient<br />
être maintenus <strong>à</strong> l'état ouvert et l'on fauchait pour garder la végétation très courte (Way,<br />
1970). À cette époque s'est également développée une mentalité esthétique en ce qui a<br />
trait <strong>à</strong> la pelouse. Des années 1930 <strong>à</strong> 1960 (et même 1980), des valeurs . de propreté,<br />
d'uniformité, de rang social, de pouvoir et de prospérité furent associées <strong>à</strong> la qualité<br />
visuelle des gazons (Bennett, 1936 ; Oetting & Cassel, 1971 in Leedy, Franklin &<br />
Hekimian, 1975 ; Duvigneaud, 1982 ; Jenkins, 1994 ; Service d'Études Techniques des<br />
Routes et Autoroutes (SETRA) et Direction de la Nature et des Paysages (DNP), 1994 ;<br />
Harper-Lore, 1997 ; Bédard & Trottier, 1999a). Ici au <strong>Québec</strong>, la tonte pouvait être