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Rapport de préévaluation du PROMER II - FIDAfrique

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Α<br />

F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E<br />

République <strong>du</strong> Sénégal: Projet <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong> l’Entreprenariat Rural - (<strong>PROMER</strong> Phase 2)<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> Pré-Evaluation: <strong>Rapport</strong> principal<br />

Sénégal (CMS) met en place son organe financier sous la forme d’une banque, qui pourra notamment<br />

refinancer les IMF.<br />

47. A ce jour, le montant total <strong>de</strong>s fonds mis à la disposition <strong>de</strong>s IMF par différents fonds<br />

nationaux et projets est évalué globalement à FCFA 22,7 milliards. Ainsi, il ne s'agit pas tant<br />

d'augmenter les ressources disponibles que <strong>de</strong> favoriser leur accès aux SFD par <strong>de</strong>s actions<br />

d’information, <strong>de</strong> négociation, et <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> leurs capacités.<br />

48. La micro-finance dans la zone <strong>du</strong> programme FIDA. L’analyse <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong> la finance<br />

rurale a permis d’i<strong>de</strong>ntifier environ 200 institutions <strong>de</strong> micro-finance (y compris la CNCAS qui<br />

intervient à travers ses agences) dans les zones cibles <strong>de</strong>s différents projets qui composent le<br />

programme FIDA. La valeur <strong>de</strong> leurs actifs varie <strong>de</strong> 20 millions à 2 milliards <strong>de</strong> FCFA et le nombre<br />

<strong>de</strong> membres varie <strong>de</strong> 500 à 15,300. Chacune <strong>de</strong> ces institutions propose <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> crédit à <strong>de</strong>s<br />

clients à faible revenu et offre <strong>de</strong>s services d’épargne. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s GEC, l’essentiel <strong>de</strong> ces<br />

institutions est toutefois localisé en milieu urbain, périurbain ou en banlieue d’une ville importante.<br />

49. Micro-finance et projets <strong>du</strong> FIDA. Les projets financés par le FIDA ont essayé sans grand<br />

succès d’ai<strong>de</strong>r leurs cibles à accé<strong>de</strong>r au financement. Les différents mécanismes <strong>de</strong> facilitation mis en<br />

place à cet effet (fonds <strong>de</strong> risque pour le PAGF, PADV, POGV <strong>II</strong> et <strong>PROMER</strong>, fonds d’appui<br />

technique pour le PRODAM, fonds <strong>de</strong> crédit pour le <strong>PROMER</strong>) n’ont donné que <strong>de</strong> maigres résultats<br />

et n’ont pas fait la preuve <strong>de</strong> leur efficacité. L’impact sur la fourniture <strong>du</strong>rable <strong>de</strong> services financiers<br />

aux populations rurales pauvres est marginal. Les instruments non financiers (appui à l’implantation<br />

d’agences, appui à la création <strong>de</strong> caisses locales) ont fonctionné dans certains cas (<strong>PROMER</strong>), mais ne<br />

semblent pas avoir généré un accroissement global <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> proximité dans les zones rurales<br />

pauvres.<br />

50. Contraintes au développement <strong>de</strong>s IMF. Il subsiste donc <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> taille qui<br />

limitent l’intervention <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> financement en milieu rural, en particulier :<br />

• Risque élevé d’impayés notamment en direction <strong>de</strong>s plus pauvres <strong>du</strong> fait d’une absence <strong>de</strong><br />

suivi <strong>de</strong>s emprunteurs ;<br />

• Coût d’intermédiation élevé dans <strong>de</strong>s zones reculées, pour <strong>de</strong>s MPE rurales dispersées ;<br />

• Insuffisance <strong>de</strong> moyens logistiques pour assurer un suivi efficace <strong>du</strong> recouvrement ;<br />

• Modicité et nature <strong>de</strong>s ressources qui peuvent être prêtées ;<br />

• Fragilité <strong>de</strong> certaines structures <strong>de</strong> proximité (caisses isolées initiées localement) ;<br />

• Absence d’accès ç <strong>de</strong>s services d’appui non-financiers permettant <strong>de</strong> développer les capacités<br />

<strong>de</strong>s emprunteurs et d’accroître les possibilités <strong>de</strong> pérennisation <strong>de</strong>s activités financées.<br />

51. De plus, les pratiques adoptées par certaines IMF et banques ne facilitent pas l’accès <strong>de</strong>s<br />

populations cibles aux services financiers pour les raisons suivantes:<br />

• Coût <strong>du</strong> crédit parfois très élevé;<br />

• Obligation faite par certaines structures <strong>de</strong> l’épargne préalable ;<br />

• Inadéquation entre les crédits offerts et les besoins exprimés.<br />

52. Lettre <strong>de</strong> politique sectorielle pour la micro-finance 2005-2010. Une lettre <strong>de</strong> politique<br />

sectorielle concernant la micro-finance (bientôt transformée en Loi sur la Micro-finance) a été publiée<br />

par le MMPEEFMF en décembre 2004. L’objectif <strong>de</strong> la politique sectorielle est <strong>de</strong> favoriser l’accès à<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> micro-finance viables et <strong>du</strong>rables pour une majorité <strong>de</strong>s ménages pauvres et/ou à<br />

faibles revenus et <strong>de</strong>s micro-entrepreneurs sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire à l’horizon 2010 grâce à <strong>de</strong>s<br />

IMF viables et intégrées dans le système financier national. Cet accès <strong>du</strong>rable à <strong>de</strong>s services financiers<br />

permettra aux ménages et aux entrepreneurs d’améliorer leurs revenus, leurs conditions <strong>de</strong> vie et<br />

favorisera la création d’emploi. 4 axes stratégiques ont été définis :<br />

• Amélioration <strong>de</strong> l’environnement légal et réglementaire pour un développement sécurisé <strong>du</strong><br />

secteur,<br />

• Offre viable et pérenne <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its et services adaptés, diversifiés et en augmentation,<br />

notamment dans les zones non encore couvertes par <strong>de</strong>s IMF professionnelles ;<br />

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