Rapport de préévaluation du PROMER II - FIDAfrique
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Α<br />
F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E<br />
République <strong>du</strong> Sénégal: Projet <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong> l’Entreprenariat Rural - (<strong>PROMER</strong> Phase 2)<br />
<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> Pré-Evaluation: <strong>Rapport</strong> principal<br />
• Contribution entre 50 et 100% <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s MPE, entrepreneurs/porteurs d’initiatives. Le<br />
coût <strong>de</strong>s opérations pilotes en matière d’innovations techniques, technologiques et<br />
commerciales ainsi que <strong>de</strong>s participations à <strong>de</strong>s foires et expositions est pris en charge<br />
conjointement par le projet et la MPE/entrepreneur/porteur d’initiatives. La contribution <strong>du</strong><br />
bénéficiaire représente au minimum 50% <strong>du</strong> coût total <strong>de</strong> l’opération dans la mesure ou ces<br />
<strong>de</strong>rnières s’adressent principalement à <strong>de</strong>s entreprises déjà en activité pouvant, <strong>de</strong> ce fait,<br />
dégager <strong>de</strong>s ressources suffisantes pour les financer. La contribution <strong>du</strong> FAI est versée au<br />
bénéficiaire qui ajoutant sa contribution paiera le prestataire <strong>de</strong> services.<br />
• Financement tripartite. Le coût <strong>de</strong>s actions relatives aux formations techniques est pris en<br />
charge par le bénéficiaire (contribution minimum <strong>de</strong> 10% car il est généralement dans la phase<br />
<strong>de</strong> démarrage <strong>de</strong> son activité/entreprise et ne dispose pas <strong>de</strong> ressources suffisantes), par les<br />
fonds d’appuis gouvernementaux 16 (contribution moyenne estimée à 30%) et par le FAI<br />
(contribution maximum estimée à 60%). La contribution <strong>du</strong> FAI sera versée au bénéficiaire<br />
<strong>de</strong>s formations qui ajoutant sa propre contribution paiera directement le prestataire <strong>de</strong> services.<br />
125. Le projet développera conjointement avec les prestataires <strong>de</strong> services non-financiers d’appui et<br />
les organisations professionnelles <strong>de</strong>s mécanismes innovants <strong>de</strong> nature à faciliter le paiement par les<br />
MPE et les entrepreneurs/porteurs d’initiatives <strong>de</strong> leur contribution (paiement par commission,<br />
intégration <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> la prestation dans un service plus vaste notamment pour les actions d’appui sans<br />
impact direct sur le chiffre d’affaires ou la rentabilité <strong>de</strong> l’activité/entreprise telles que les formation en<br />
gestion ou comptable, intégration <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> la prestation dans le montant <strong>du</strong> crédit sollicité).<br />
126. Pérennisation <strong>de</strong>s fonds d’appuis mis en place par le projet. Le FAR-MPE et le FAI sont<br />
initialement capitalisés sur les fonds <strong>du</strong> prêt. Afin d’inscrire les actions <strong>du</strong> <strong>PROMER</strong> <strong>II</strong> dans la<br />
continuité à l’issu <strong>de</strong>s 7 années <strong>du</strong> projet et intégrer <strong>du</strong>rablement ses actions dans la mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />
objectifs <strong>du</strong> DSRP, le projet et le gouvernement sénégalais envisageront lors <strong>de</strong> la revue à mi-parcours<br />
les diverses possibilités <strong>de</strong> pérennisation <strong>de</strong> ces fonds. La pérennisation <strong>de</strong>s fonds pourra être<br />
envisagée soit sous l’angle financier (recapitalisation gra<strong>du</strong>elle par le gouvernement sénégalais 17 pour<br />
un montant égal ou supérieur au montant <strong>de</strong> la capitalisation initiale sur les fonds <strong>du</strong> prêt FIDA) soit<br />
sous l’angle méthodologique et procé<strong>du</strong>ral (intégration <strong>de</strong>s procé<strong>du</strong>res opérationnelles <strong>de</strong>s fonds <strong>du</strong><br />
projet dans les Fonds existants et extension <strong>de</strong> leur champ d’application à la population-cible <strong>du</strong> projet<br />
La pérennisation <strong>de</strong>s fonds <strong>du</strong> projet s’inscrit dans une perspective <strong>de</strong> complémentarité avec les Fonds<br />
d’appui existants mis en place par le gouvernement (notamment Fonds d’Appui à l’Entreprenariat<br />
Féminin, Fonds National <strong>de</strong> Développement Agro-Sylvo-Pastoral, Fonds d’Appui à la Micro-<br />
Finance).<br />
127. Critères d’éligibilité aux différentes actions. En premier lieu, les groupes cibles <strong>du</strong> FIDA<br />
(femmes, ménages les plus démunis, jeunes sans emploi et sans qualification) seront prioritaires dans<br />
l’accès aux actions <strong>du</strong> projet. En terme d’appuis financiers et non-financiers, seules les activités<br />
légales, les activités présentant une rentabilité avérée (même différée) et/ou permettant un<br />
accroissement significatif <strong>de</strong>s revenus, les activités sans impact négatif ou à impact très faible sur<br />
l’environnement, les activités à prédominance féminine seront retenues. En particulier, ces activités<br />
pourront avoir trait directement ou indirectement à l’artisanat, aux infrastructures pro<strong>du</strong>ctives et/ou <strong>de</strong><br />
commercialisation, à la transformation <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its agricoles et/ou d’autres matières premières rurales,<br />
aux activités en amont et en aval <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole (commercialisation, approvisionnement,<br />
biens et services) et au développement rural. La capacité financière à contribuer au coût <strong>de</strong>s actions<br />
d’appui-conseil et <strong>de</strong> formation ne représente pas un critère d’éligibilité pour la première phase<br />
d’appui-conseil généraliste (pour les phases ultérieures i.e. appui-conseil spécifique, suiviaccompagnement,<br />
et accès aux innovations technologiques et commerciales, une contribution sera<br />
16 Y compris l’Office National <strong>de</strong> la Formation Professionnelle.<br />
17 Les modalités opérationnelles d’une éventuelle recapitalisation sont <strong>du</strong> ressort <strong>de</strong>s autorités sénégalaises mais<br />
pourraient inclure différents acteurs tels que le gouvernement, les collectivités locales ainsi que les organisations<br />
professionnelles et le secteur privé.<br />
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