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Thierry de La Tour d’Artaise
L’ année 2012 aura connu, une fois de plus,
une de ces crises auxquelles l’économie mondiale nous a habitués
ces dernières années. Après la crise de 2008/09 due aux dysfonctionnements
du système bancaire, principalement aux Etats-Unis,
celle que nous traversons depuis la fin de 2011 provient largement
de la situation financière dégradée de nombreux pays notamment
en Europe. Les mesures de rigueur budgétaire qui en ont découlé
ont forcément eu des conséquences sur la consommation et sur
l’activité économique en Europe mais également dans un pays
comme la Chine, fortement dépendante de ses exportations vers
l’Europe et les Etats-Unis.
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gouvernance
Dans cet environnement économique qui s’est détérioré au fil de
l’année 2012, la baisse de fréquentation des magasins, conjuguée
au fort développement du commerce sur internet, a engendré un
climat très concurrentiel et promotionnel, largement alimenté par la
distribution, auquel le Groupe ne pouvait pas être immune.
2012, UNE ANNÉE COMPLEXE
Dans ce contexte, après deux années au cours desquelles nous
avons établi des records historiques de progression de nos ventes
et de nos résultats, la performance de 2012 peut être jugée
honorable.
La quasi stabilité de nos ventes, qui ont néanmoins franchi pour la
première fois la barre des 4 milliards d’euros, ainsi que le repli limité
de notre Résultat opérationnel d’activité, qui reste parmi les plus
hauts historiques du Groupe, sont des performances qu’il faut savoir
mettre en perspective : en dix ans, ces chiffres ont été doublés. Cette
évolution reflète la solidité de notre modèle économique fondé sur
l’innovation, la force de nos marques, la connaissance approfondie
de la distribution et une stratégie résolument internationale.
En 2012, le Groupe SEB
a franchi la barre
des 4 milliards d’euros
de chiffre d’affaires