Livres rares - SLAM
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Édition originale de Nerte,<br />
exemplaire dédicacé par l’auteur à son ami Alphonse Daudet.<br />
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Mistral, Frédéric. Nerte. Nouvelle provençale, avec la traduction française en regard.<br />
Paris, Librairie Hachette, 1884.<br />
In-8 de (2) ff., 381 pp., (3) pp. Relié en demi-chagrin bordeaux, dos à nerfs orné de fleurons dorés,<br />
couvertures conservées. Reliure de l’époque.<br />
195 x 128 mm.<br />
Édition originale de ce classique de la littérature provençale.<br />
Clouzot, p. 207 ; Carteret, II, 168 ; Vicaire, V, 907.<br />
« Poème provençal de Frédéric Mistral (1830-1914), paru avec la traduction française en 1884, année<br />
du quatrième centenaire de la réunion de la Provence à la France. L’action se déroule au XV e siècle.<br />
Composé en plein essor du mouvement félibre et quand la popularité de Mistral était déjà considérable,<br />
ce poème s’efforce de ressusciter quelques-uns des fastes de l’ancienne Provence, selon la manière<br />
qu’affectionnaient les troubadours ou les conteurs épiques. Aussi, les épisodes tirés du folklore et de la<br />
légende, ou inventés de toutes pièces, sont-ils placés dans des lieux réels et particulièrement réputés :<br />
Avignon des papes, rives de la Durance, allée des Aliscamps, arènes d’Arles, ruines de la Laurade,<br />
qu’ils entourent d’une atmosphère poétique. Tout au fond se fait entendre la vieille philosophie cathare,<br />
d’où la poésie d’oc avait tiré ses meilleurs accents, et selon laquelle le véritable amour ne saurait<br />
s’accomplir charnellement ni trouver ici-bas son dénouement […] Cette œuvre a sa place dans un<br />
florilège des lettres provençales ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 729).<br />
Précieux exemplaire offert par l’auteur à son ami Alphonse Daudet, portant cet envoi<br />
autographe signé sur le faux-titre : « À mon bon ami Anfos Daudet. F. Mistral ».<br />
En 1860, Alphonse Daudet rencontre Fréderic Mistral (Mistral était l’aîné de Daudet de dix ans), le<br />
poète occitan qui vient de fonder le Félibrige, un mouvement littéraire qui s’est fixé comme objectif<br />
d’enrayer le déclin de la langue provençale. Lui, qui n’était «que Nîmois», se découvre une identité<br />
provençale. La Provence inspirera plusieurs de ses succès : les Lettres de mon moulin, Tartarin de<br />
Tarascon... L’admiration de Daudet pour ce « grand poète » qu’est Mistral n’a pas de limite.<br />
Précieuse réunion des deux auteurs emblématiques de la littérature provençale.<br />
Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de<br />
l’époque et dédicacé par l’auteur à son ami Alphonse Daudet.<br />
Les grandes originales de Mistral dédicacées sont recherchées.<br />
On joint 6 pages autographes de Frédéric Mistral, adressées à Madame Anfos Daudet, écrites en<br />
provençal.<br />
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