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Livres rares - SLAM

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Édition originale de ces relations de la plus haute importance<br />

pour la connaissance de l’Inde et de la Chine au Moyen-âge,<br />

antérieures à celles de Marco Polo.<br />

26<br />

Renaudot, l’abbé Eusèbe. Anciennes relations des Indes et de la Chine, de deux Voyageurs<br />

Mahométans, qui y allèrent dans le neuvième siècle.<br />

Paris, Jean-Baptiste Coignard, 1718.<br />

In-8 de xxxix pp., (1) p. pour l’approbation, 397 pp., (17) pp. Relié en maroquin rouge de l’époque, triple<br />

filet doré encadrant les plats, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs finement orné de pièces<br />

d’armes en forme de coquilles dorées, coupes décorées, tranches dorées. Reliure de l’époque.<br />

198 x 126 mm.<br />

Édition originale de ces relations de la plus haute importance pour la connaissance de l’Inde<br />

et de la Chine au Moyen-age.<br />

Elles sont antérieures à celles de Marco Polo et ont été traduites par l’abbé Renaudot d’après un<br />

manuscrit de la bibliothèque de Colbert, avec de longues notes critiques.<br />

Graesse, Trésor de livres <strong>rares</strong>, VI, p. 86 ; Cordier, Bibliotheca Sinica, 1923 ; Brunet, IV, 1229.<br />

« On voit par le privilège que ‘le sieur Eusèbe Renaudot, Prieur de Frossay et de Chasteaufort, l’un des<br />

Quarante de l’Académie françoise’, est l’auteur de cet ouvrage ». (Cordier).<br />

Ce sont les récits de deux voyageurs arabes, le marchand Sulayman et Abou Zeïd Hasan de Siraf,<br />

qui, selon l’usage de leurs patriotes, étaient venus commercer en Chine en 851 et 877. Comme<br />

ces marchands arabes se rendaient à la Chine par les mers de l’Inde, ils parlent naturellement<br />

dans leurs récits de la côte de Malabar, des Maldives, de Ceylan, des Andamans, des îles<br />

malaises, et du continent indien, depuis Malaca jusqu’à la Chine.<br />

Le manuscrit original du récit de leur voyage, en arabe, maintenant conservé à la Bibliothèque Nationale,<br />

ne sera publié qu’au dix-neuvième siècle. L’érudit Eusèbe Renaudot traduisit leur récit de voyage en<br />

français, et joignit à sa traduction des notes fort érudites et quatre Mémoires assez considérables.<br />

« Le texte arabe de ces deux relations n’a été imprimé (sur le manuscrit de la Bibliothèque impériale),<br />

à l’imprimerie impériale, que vers 1810, en 1 vol. in-18, par les soins de Langlès qui se proposait d’en<br />

donner une nouvelle traduction ; mais l’édition n’a pas été rendue publique. » (Brunet)<br />

« Eusèbe Renaudot (1646-1720), érudit français, demeura dans l’état ecclésiastique afin d’avoir plus<br />

de liberté de se consacrer à l’étude, mais sans songer à entrer dans les ordres ou à prendre aucun<br />

degré. A son goût pour la théologie, il joignit bientôt les langues orientales, principalement l’arabe,<br />

le syriaque et le copte. Introduit de bonne heure à la cour par son père, il y gagna par ses talents<br />

l’estime des grands. Colbert l’interrogea, approuva ses plans, et promit de lui venir en aide ; comme il<br />

songeait dès lors à rétablir en France les impressions en langues orientales, il lui destina secrètement<br />

la place de garde de la Bibliothèque du roi, et oublia de la lui donner. Le prince de Condé, les princes<br />

de Conti, Montausier, Bossuet admettaient le modeste abbé dans leur familiarité […]<br />

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