Guide pratique de mise en oeuvre du Vade-mecum sur la langue ...

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Le contenu du Vade-mecum : décryptage
Au moins neuf raisons pour s’engager…
1. Se battre contre le monolinguisme, c’est se battre pour la
diversité linguistique et culturelle.
2. Le respect du multilinguisme constitue un rempart contre la
pensée unique. Il participe de la démocratisation des relations
internationales.
3. Chaque fonctionnaire, représentant ou délégué, est en droit de
s’exprimer dans la langue où il se sent le plus à l’aise dès lors
que le régime linguistique de l’organisation le prévoit.
4. L’aisance et la précision du discours sont des conditions nécessaires
pour établir un dialogue de qualité et efficace dans son
environnement de travail.
5. Les malentendus ou incompréhensions sont sources de conflits
au moment de l’interprétation.
6. Le choix de la langue de communication peut affecter la
capacité à s’exprimer, à se faire comprendre et à défendre
efficacement ses propres points de vue et intérêts.
7. L’abus de réunions informelles unilingues compromet le fonctionnement
démocratique et altère la représentativité des
organisations en contribuant à restreindre le niveau d’accès à
l’information en fonction de la maîtrise effective d’une langue
par les interlocuteurs.
8. Le respect des principes de parité linguistique n’est pas
effectif dans la plupart des organisations internationales.
9. L’accès à l’information et à la documentation dans les langues
officielles et de travail est une condition nécessaire à l’exercice
complet des fonctions des agents, des représentants et des
délégués des missions permanentes.
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