Guide pratique de mise en oeuvre du Vade-mecum sur la langue ...

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Comment franchir avec succès
les étapes de la mise en œuvre
du Vade-mecum
La régularité avec laquelle les États membres s’expriment sur la
question des langues dans les enceintes internationales montre
que ceux-ci sont conscients du fait que l’utilisation d’une seule
langue, en l’occurrence l’anglais, dans les relations multilatérales,
peut entraîner de graves conséquences pour la communauté
internationale. L’adoption du Vade-mecum illustre la volonté
politique des États de changer les choses, mais cette volonté doit se
traduire par des actes concrets.
Sans nul doute, la clé du succès repose sur le comportement
linguistique des représentants et délégués, qui est essentiel pour
assurer le respect de la parité des langues officielles et de travail.
Il faut rester mobilisé pour que l’action francophone ait un réel impact
sur les pratiques linguistiques dans les organisations internationales
; le succès des actions menées par les États à travers les
groupes des ambassadeurs francophones en témoigne. Mais au-delà
de l’action collective, c’est chaque francophone qui doit, au quotidien,
promouvoir l’usage du français et du multilinguisme.
Partie
1
Les mots-clés sont :
« comportement linguistique », « mobilisation », « actions concrètes ».
Une autre voie de succès réside dans la prise de conscience par
les États et leurs représentants qu’ils disposent de moyens
pour influer sur l’orientation linguistique des organisations
internationales. En effet, le statut des langues, qu’il s’agisse des
langues officielles ou des langues de travail, est arrêté par les
États membres. Ce sont également les États membres et leurs
représentants qui adoptent les règlements des divers organes
directeurs et des conférences internationales de l’ONU dans lesquels
figurent souvent des dispositions linguistiques. Ils peuvent aussi
poser des conditions quant aux connaissances linguistiques que doit
posséder le détenteur de la plus haute charge à l’ONU et, enfin, ils
sont consultés pour la désignation du choix des villes d’accueil des
sièges des organisations internationales.
Autant de privilèges qui, mis au service du multilinguisme,
devraient permettre d’améliorer la situation du français dans les
instances internationales.
Afin de faciliter la mise en application pratique des engagements
contenus dans le Vade-mecum, les directives suivantes vous sont proposées.
Pour plus d’efficacité, elles ont été classées en deux catégories :
les recommandations générales, qui invitent les représentants et
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