Guide pratique de mise en oeuvre du Vade-mecum sur la langue ...

1 Qu’est-ce que le Vade-mecum ?
Adopté lors du Sommet de Bucarest en septembre 2006, le Vade-mecum
relatif à l’usage de la langue française dans les organisations internationales
est un texte qui s’impose à tous les États et gouvernements
membres, associés ou observateurs de l’Organisation internationale
de la Francophonie (OIF).
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Pourquoi un Vade-mecum
relatif à l’usage de la langue
française dans les organisations
internationales ?
Le constat est sans équivoque : la pratique de l’anglais prédomine dans
l’ensemble des organisations internationales. Pourtant, d’une part,
le français est, à côté de l’anglais, une langue officielle et de travail de
l’ONU et de nombreuses autres organisations internationales, et, d’autre
part, un bon nombre des pays membres de ces organisations font également
partie de la Francophonie.
Les raisons d’une telle pratique sont multiples, mais c’est
l’argument financier qui est le plus souvent brandi. Il est vrai que,
dans certaines institutions, la multiplicité des langues officielles et de
travail entraîne des coûts de traduction et d’interprétation tels que
la recherche d’une économie de moyens conduit au recours, de plus
en plus fréquent, à une seule langue de communication, l’anglais, au
détriment du français et des autres langues. En réalité, on constate que
la tendance reste la même, qu’il y ait six, neuf ou vingt-trois langues
officielles.
De plus, l’argument du coût est à relativiser : le coût total du multilinguisme
pour l’ensemble des institutions européennes (Parlement,
Commission, Conseil économique et social…) est, en effet, estimé à
2,20 euros par citoyen et par an. Il est difficile de prétendre qu’il s’agit
là d’une somme excessive pour garantir que toutes les langues soient
traitées sur un pied d’égalité !
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