Guide pratique de mise en oeuvre du Vade-mecum sur la langue ...

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Le saviez-vous ?
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C
– la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ;
– la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ;
– le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) ;
– l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ;
– la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ;
– le Secrétariat du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du
Pacifique (ACP);
– le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR);
– l’Union africaine (UA) ;
– l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
– Le français est aussi langue officielle aux côtés de l’anglais à
l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
La place du français
aux Jeux olympiques
La règle 24 de la charte olympique
1. Les langues officielles du CIO sont le français et l’anglais.
2. À toutes les sessions, une interprétation simultanée doit être fournie
en français, anglais, allemand, espagnol, russe et arabe.
3. En cas de divergence entre le texte français et le texte anglais de
la charte olympique et de tout autre document du CIO, le texte
français fera foi, sauf disposition expresse écrite contraire.
Depuis 2004 et les Jeux olympiques d’Athènes, le secrétaire général
de la Francophonie désigne un Grand Témoin dont le rôle s’est
affirmé au fil des Jeux (Athènes en 2004, Turin en 2006, Pékin
en 2008, Vancouver en 2010), non seulement en tant qu’observateur
du respect de la règle 24 de la charte olympique, mais comme un
véritable partenaire des organisateurs et du Comité international
olympique pour la promotion du français et de la Francophonie.
L’Association des fonctionnaires
francophones des organisations
internationales (AFFOI)
Cette association de fonctionnaires internationaux originaires des
pays de la Francophonie a pour vocation de soutenir l’emploi du
français au sein des organisations internationales, de défendre les
valeurs de la Francophonie et d’offrir aux membres issus de pays
peu représentés la possibilité de se faire entendre. L’AFFOI est née en
D
réaction à la pratique du monolinguisme au sein des organisations
internationales.
Saluée par Abdou Diouf, cette initiative rejoint les préoccupations
de la Francophonie concernant le respect du multilinguisme dans les
grandes institutions. Un geste qui, selon le secrétaire général de la
Francophonie, « s’ajoute aux efforts des groupes des ambassadeurs
francophones de plus en plus nombreux au sein de plusieurs organisations
internationales et qui militent pour un meilleur respect, par ces
institutions, de leurs propres règles intérieures sur le plan linguistique ».
1. Les objectifs
– Renforcer les liens entre les différents organes de la Francophonie.
– Soutenir et stimuler la présence francophone au sein des organisations
internationales.
– Défendre la langue française et la diversité au sein des organisations
internationales.
– Animer dynamiquement la communication entre les francophones
des différentes organisations internationales.
– Organiser la coordination d’actions communes.
– Défendre les intérêts de ses membres.
Toute personne travaillant dans une organisation internationale
et originaire d’un pays de la Francophonie peut devenir membre
de l’AFFOI, mais également tout fonctionnaire international francophone
qui adhère aux objectifs de l’association.
Pour plus d’informations, consultez le site Internet de l’association :
www.affoi.org.
C’est à l’initiative de l’AFFOI que s’est déroulée la première Journée
du français dans les organisations internationales le 22 octobre 2010,
en parallèle du XIII e Sommet de la Francophonie (Montreux, Suisse). Il
s’agissait pour les francophones d’arborer un signe distinctif affirmant
leur volonté d’utiliser le français et de défendre le multilinguisme.
À la suite de cette journée, un Manifeste en faveur de l’usage
du français et de la diversité linguistique et culturelle dans les
organisations internationales a également été publié et présenté
pour la première fois en novembre 2010 à 45 ambassadeurs des
pays de la Francophonie réunis à La Haye. Ces derniers y ont réagi
très positivement.
Présence des francophones dans
les organisations internationales
– Banque africaine de développement (BAD) :
53 États membres, dont 31 de la Francophonie.
– Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) :
53 États membres, dont 29 de la Francophonie.
Partie
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