Guide pratique de mise en oeuvre du Vade-mecum sur la langue ...

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Union africaine (ua)
Rappel
ENJEU
Selon les
recommandations
du Vade-mecum,
vous devez veiller au
respect du multilinguisme
dans l’application des
critères de recrutement.
Les ressources
humaines restent
la clé de la réussite
du multilinguisme.
La disposition standard en matière d’exigences
linguistiques pour les postes réguliers à pourvoir
prescrit que « les candidats doivent avoir la
maîtrise d’une des langues de travail de l’Union
africaine. Une connaissance d’une ou de plusieurs
autres langues de travail serait un atout. »
Pourtant, en février 2010, des appels d’offres
pour le recrutement de quatre directeurs (directeur
de la paix et de la sécurité, de la communication,
du commerce et de l’industrie et de la planification
stratégique) de la CUA ne mentionnaient que
l’exigence de la pratique d’une seule langue de
travail. Il va de soi qu’exiger, dans une organisation
multilingue et à ce niveau de responsabilité,
une seule langue de travail de l’organisation peut
se révéler préjudiciable aux ressortissants des pays
des aires linguistiques non dominantes.
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A
Union européenne (UE)
Le cadre réglementaire
L’article 1 du règlement n o 1 du 15 avril 1958, actualisé à chaque
élargissement, proclame le principe d’égalité des langues officielles et de
travail : « Les langues officielles et les langues de travail des institutions
de l’Union sont le bulgare, l’espagnol, le tchèque, le danois, l’allemand,
l’estonien, le grec, l’anglais, le français, l’irlandais, l’italien, le letton,
le lituanien, le hongrois, le maltais, le néerlandais, le polonais, le
portugais, le roumain, le slovaque, le slovène, le finnois et le suédois. »
L’Union européenne compte désormais 23 langues officielles
pour 27 États membres.
Les actions concrètes à entreprendre
Veillez à ce que, pour des postes stratégiques (directeur, chef
de division, porte-parole), les candidatures retenues répondent
aux prérequis linguistiques.
C
Exemples de bonnes pratiques
– L’ambassadeur de France est intervenu avec succès, d’abord
auprès du conseiller Presse Information de la Délégation de l’Union
européenne auprès de l’Union africaine afin que les rubriques de la
lettre d’information paraissent en français, ensuite, en mai 2010,
auprès de la responsable de l’information de la CUA pour que les
biographies du président, des vice-présidents et des commissaires
soient traduites en français.
– Lors de la 6 e session ordinaire de la Conférence des ministres
du Commerce des pays membres de l’Union africaine à Kigali les
1 er et 2 novembre 2010, les pays francophones ont veillé à exiger de
disposer des textes en français.
Au sein de la Commission européenne
Le règlement intérieur de la Commission européenne en son article
18 impose l’usage de toutes les langues officielles des communautés
lorsqu’il s’agit d’actes de portée générale et, pour les autres,
de celles de leurs destinataires.
Le Collège des commissaires travaille en trois langues (anglais,
français et allemand).
Au sein du Conseil de l’Union européenne
Il existe quatre régimes d’interprétation au sein des instances
préparatoires du Conseil :
– Le régime complet d’interprétation : en vigueur dans 20 groupes ou
comités (ex. : comité de l’emploi et groupe « coopération policière »).
– Le régime d’interprétation à la demande : en vigueur dans
88 groupes ou comités (ex. : comité des services financiers et
groupe « actions structurelles »).
– Le régime à trois langues (anglais, allemand, français) : en vigueur
dans cinq comités (ex. : le COREPER, comité des représentants permanents
des pays membres de l’UE).
– Le régime sans interprétation (le plus souvent, français et/ou anglais)
: en vigueur dans 52 comités ou groupes.
Partie
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Au sein du Parlement européen
L’article 146 du règlement intérieur dispose que « tous les documents
du Parlement sont rédigés dans les langues officielles ». De même,
« tous les députés ont le droit, au Parlement, de s’exprimer dans la
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