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Thèse Ndo - Montpellier SupAgro

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Impact des facteurs environnemntaux sur les variétés<br />

pendant les dates 2 et 4. Ces résultats sont similaires avec ceux des études effectuées en zone<br />

forestière humide du Cameroun (Kuate et al, 1994 a et b). Lesdites études démontraient que<br />

les attaques de cercosporiose (devenue phaeoramulariose) sont beaucoup plus intenses<br />

pendant la 2 ème saison des pluies de septembre-novembre que pendant la première saison de<br />

mars-juin.<br />

Dans quatre sites (Ekona, Foumbot, Jakiri, Kumba), il ressort que le pomélo présente les<br />

attaques les plus sévères sur feuilles. Sur fruits il n’y a pas toujours de différences<br />

significatives entre pomélos et orangers, ils sont tous les deux plus attaqués que les autres<br />

variétés. Dans le site de Nkolbisson, les orangers viennent en tête suivis des pomélos. A<br />

Njombé, aux deux premières dates, on ne relève aucune différence significative entre les<br />

différentes variétés. Aux deux dernières dates les pomélos sont significativement plus<br />

attaqués. En ce qui concerne les sites de Bokito et Boumnyebel, aucune différence<br />

significative n’a été décelée entre les différentes variétés, mais les pomélos présentent les<br />

attaques les plus fortes. Ce résultat permet de confirmer, comme dans les travaux antérieurs,<br />

que les pomélos font partie du groupe dit « très sensibles » à la phaeoramulariose (Seif and<br />

Hillocks, 1998 ; Bella et al, 1999 ; <strong>Ndo</strong> et al, 2010). La différence entre pomélos et orangers<br />

n’est pas toujours significative, et lorsqu’elle l’est, le pomélo n’est pas toujours la variété la<br />

plus attaquée. Ceci s’observe dans les sites à forte incidence (Ekona, Jakiri, Kumba, Foumbot,<br />

Nkolbisson). Par contre dans les sites où l’incidence de la maladie est faible (Bokito,<br />

Boumnyebel, Njombé), le pomélo se démarque des autres variétés et aucune différence n’est<br />

faite entre orangers et les autres variétés moins sensibles.<br />

Les manadariniers Beauty, Satsuma et la lime Tahiti ne présentent pas de différences<br />

significatives dans la majorité des sites. Dans les sites de Foumbot et Ekona où l’on observe<br />

des différences significatives entre ces trois variétés, on remarque le plus souvent que les<br />

mandariniers viennent en tête et présentent des moyennes plus élevées que la lime Tahiti. Par<br />

contre entre les deux variétés de mandariniers (Beauty et Satsuma) il est difficile de faire une<br />

distinction, l’une venant parfois avant l’autre et vice-versa. Il en est de même des<br />

comparaisons entre mandarinier Satsuma et Madagascar. Les précédentes études ont classé le<br />

mandarinier Satsumas et la lime Tahiti dans le groupe dit « peu sensibles » à la<br />

phaeoramulariose, et les autres variétés de mandariniers (madagascar et Beauty sont classées<br />

avec les orangers dans le groupe dit « sensibles » (Bella et al, 1999). Les résultats obtenus<br />

dans cette étude permettent d’affirmer une fois de plus que ce classement dépend du site<br />

(facteurs environnementaux). Les variétés/espèce ont des réponses différentes face à la<br />

maladie en fonction des sites. Ceci nous a amené à comparer les performances de chaque<br />

variété au sein des différents sites.<br />

Ces résultats montrent que le degré de sensibilité d’une variété est fonction du site. A titre<br />

d’exemple, les pomélos et orangers sont les variétés les plus attaquées dans les sites d’Ekona,<br />

Foumbot, Jakiri, Kumba et Nkolbisson. Par contre, dans les sites Bokito, Boumnyebel et<br />

Njombé, le niveau d’attaque est le même pour toutes les variétés.<br />

4.4.3 Comparaison de la sévérité de la maladie entre les sites pour<br />

chaque variété<br />

Dans cette partie de la discussion, nous nous intéressons uniquement à l’incidence de la<br />

maladie qui est la proportion de feuilles/fruits malades (Pom), étant donné qu’on retrouve les<br />

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