Thèse Ndo - Montpellier SupAgro
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L’hôte, l’agent pathogène, la maladie<br />
1.3.3. Agent pathogène<br />
D’abord identifié comme Cercospora angolensis en 1953, il a été observé plus tard que les<br />
conidies pigmentées peuvent être solitaires ou disposées en chaînettes simples ou ramifiées de<br />
2 à 4 conidies. La formation des conidies en chaînettes a conduit à la renommination du<br />
champignon en Phaeoramularia angolensis (De Carvalho et Mendes) P.M. Kirk (Kirk, 1986,<br />
Yesuf, 2002). Le champignon a été nommé plus tard Pseudophaeoramularia angolensis à<br />
cause des hiles conidiens minces (Crous et al, 2000). En 2003 ce champignon a été affecté au<br />
genre Pseudocercospora à cause de la morphologie de son conidiophore qui a été jugée<br />
similaire à de celle des autres Pseudocercospora. En outre, ce classement a été confirmé à la<br />
suite d’analyses moléculaires (Pretorius et al, 2003).<br />
Il est à présent nommé Pseudocercospora angolensis (T. Carvalho & O. Mendes) Crous & U.<br />
Braun. La position du champignon dans l’embranchement Ascomycota est la suivante<br />
(Anonyme 2007) :<br />
Embranchement : Ascomycota<br />
Classe : Dothideomycetes<br />
Sous-classe : Dothideomycetidea<br />
Ordre : Capnodiales<br />
Famille : Mycosphaerellaceae<br />
Genre : Pseudocercospora<br />
Espèce : Pseudocercospora angolensis<br />
Les conidies cylindriques ou légèrement arrondies à l’apex (Figure 1.8), sont portées par des<br />
conidiophores densément fasciculés ou formant un synnemata de 12 à 45 µm de large (Kirk,<br />
1986 ; Yesuf, 2002). Actuellement on ne connaît ni race physiologique, ni pathotype identifié,<br />
ni forme sexuée pour cette espèce (Anonyme, 1990). L’étude de la diversité génétique et de la<br />
structure de la population de P. angolensis à l’aide des marqueurs AFLP sur 109 isolats<br />
collectés dans 4 pays africains a montré une faible diversité génétique du champignon et<br />
confirmé le mode de reproduction asexué (Lan Bui Thi Ngoc, 2004).<br />
Figure 1.8. Conidies de P. angolensis (Source Yesuf, 2002).<br />
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