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Thèse Ndo - Montpellier SupAgro

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Effet de l’ombrage et distribution spatiale de la phaeoramulariose<br />

5.1.4.2 Analyses de variance<br />

L’analyse des données s’est faite avec le logiciel SAS version 9.2. L’analyse de variance a été<br />

effectuée en utilisant la procédure GLM (modèle linéaire général). Pour comparer les<br />

différentes moyennes de sévérité de phaeoramulariose sur agrumes en fonction du type<br />

d’ombrage et pour chaque série d’observation, le test de Student-Newman-Keuls au seuil de<br />

probabilité 5% a été utilisé. A Foumbot, les pomélos mis sous manguiers ont été comparés à<br />

ceux placés sous avocatiers et en pleine lumière pendant les 2 séries d’observation. A Bokito,<br />

les mandariniers en pleine lumière ont été comparés à ceux sous ombrage des arbres forestiers<br />

pendant 4 séries d’observation.<br />

Une deuxième analyse de variance a été effectuée sur les données de Foumbot avec le logiciel<br />

R version 2.13.1 en utilisant le package gstat. Elle a permis de mettre en évidence la part de la<br />

variance due aux effets testés (ombrage, date d’observation, interaction).<br />

5.1.4.3 Cartographie des variables de sévérité de la phaeoramulariose<br />

et de l’ombrage<br />

Elle a permis d’illustrer l’intensité de la phaeoramulariose à travers les 3 variables (nles,<br />

nlesm, pom). Cette cartographie s’est faite sur des cartes à bulles réalisées avec le logiciel R<br />

version 2.13.1 à travers les packages, lattice et lattice Extra. La taille de chaque bulle est<br />

proportionnelle à l’importance de la maladie. Sur un deuxième graphique, qui illustrait la<br />

position des arbres d’ombrage ainsi que l’importance de l’ombrage a aussi été réalisé selon la<br />

même méthode.<br />

5.1.4.4 Analyse des résidus<br />

L’explication de la part de variance non expliquée par l’ombrage, la date d’observation et de<br />

l’interaction a été faite à travers une analyse de résidus. L’analyse des résidus a été effectuée<br />

avec le logiciel R version 2.13.1. Elle nous a permis de mettre en évidence, en dehors des<br />

facteurs testés, un autre facteur de variabilité des différentes moyennes. L’importance des<br />

résidus a été représentée sur des graphiques selon le même principe qu’au paragraphe<br />

précédent. Lors de l’analyse des résidus, l’hypothèse émise était que la part de variance non<br />

expliquée par le modèle serait due à la structure spatiale de la maladie. Pour vérifier cette<br />

hypothèse, une analyse spatiale des résidus a été effectuée.<br />

5.1.4.5 Analyse spatiale<br />

L’analyse spatiale s’est faite sur les résidus. Elle a ainsi permis après avoir annulé les effets de<br />

l’ombrage, de la date d’observation et de l’interaction (s’il y en avait) de déceler si la<br />

répartition de la maladie se faisait de façon aléatoire ou selon un modèle spatial particulier.<br />

Elle a été réalisée à l’aide de l’analyse des semi-variogrammes du logiciel GS+ (version 9 ;<br />

Robertson, 2008). Le principe de cette analyse est de mesurer la dépendance spatiale qui<br />

existe entre les points (arbres) mesurés ; les semi-variogrammes représentent les écarts<br />

quadratiques moyens entre les points xi et yj en fonction des distances qui séparent ces points.<br />

La semi-variance est donnée par l’équation :<br />

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