GB-FR - Passion Palaces

palaces rendez-vous
by Olivier-Vincent MARECHAL
Bruno Mercadal
Hidden charms of the tattooed villa
Rencontre avec la Villa Tatouee
EVERY ONE OF US HAS A PARTICULAR PLACE TO WHICH WE GO WHEN WE NEED TO RECHARGE
OUR BATTERIES, RELAX, MARVEL AT THINGS, OR JUST SPEND A PLEASANT MOMENT.
For Bruno Mercadal, director of the Hotel Royal Riviera, one could imagine that
to be Nice’s wonderful old town with its narrow streets, colourful buildings,
intimate bars and convivial restaurants. It could just as easily be one of the city’s
many private beaches which already play host
to his regular get-togethers with friends.
Mercadal instead found such a place a world
away from the hustle and bustle of “La Belle”
Nice and just a few hundred metres from the
Royal Riviera.
He leads us to the other side of the St Jean-Cap-
Ferrat peninsula, down a small lane near the
lighthouse, and stops in front of a nondescript
wall and gate that front the unseen villa and
garden beyond. Nestled among lush vegetation,
the Villa Santo Sospir presents an almost
coquettishly unadorned facade that contrasts
dramatically with the haughty, almost arrogantly
ostentatious villas that have sprung up all over
this peninsula. But do not be tempted to judge a
book by its cover. Not only does the villa boast
5,000 m² of land that reaches all the way to the
sea, a private beach, and a breathtaking view across the Baie des Anges,
the two-storey Santo Sospir also encloses a priceless treasure. John Cocteau
had in his final years here decorated every single one of the building’s walls,
ceilings, and doors with his art.
Pour Bruno Mercadal, le directeur de l’hôtel Royal Riviera, cet endroit aurait pu être
le vieux Nice avec ses ruelles typiques, ses maisons colorées, ses petits bars
et ses restaurants où le verbe est haut. Cela aurait également pu être, à Nice
toujours, sur l’une des plages privées où le facétieux
directeur a ses habitudes et retrouve ses amis.
Mais c’est dans un endroit à cent lieues de l’animation
de Nice la Belle que Bruno Mercadal
a choisi de nous emmener. À seulement quelques
centaines de mètres de son établissement,
de l’autre côté de la presqu’île de Saint-Jean-Cap-
Ferrat, il nous mène dans une petite rue non loin
du phare et s’arrête devant un mur tout simple
et un portail tout simple. Ils cachent un jardin
et une villa, sans vanité aucune, superbe de simplicité.
Rien à voir avec ces villas qui fleurissent
aujourd’hui sur le Cap, ostentatoires et orgueilleuses,
parfois même prétentieuses. Non, la villa
Santo Sospir, nichée dans son écrin de végétation
offre un visage sans artifices tout en cultivant une
certaine coquetterie. Il faut dire que la belle
n’a pas besoin de se faire plus grosse que le
bœuf… En plus de ses 5000m 2 de terrain qui
descendent jusqu’à la mer, sa plage privée et sa vue à couper le souffle sur la Baie des
Anges, la villa construite sur 2 niveaux sur le flanc du Cap renferme un trésor
inestimable.
CHACUN POSSÈDE UN ENDROIT OÙ IL AIME SE RETROUVER POUR RECHARGER SES BATTERIES,
SE RESSOURCER, S’ÉMERVEILLER OU S’OFFRIR UN MOMENT DE CONVIVIALITÉ…
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