1er CHAPITRE - African Wildlife Foundation
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INTERACTIONS AVEC LE HABITAT<br />
méthodes comprennent la technique PCQ (Point<br />
Centered Quarter) (Croze 1974), où l’on mesure la<br />
distance jusqu’à la plante la plus proche, ou le carré<br />
d’occlusion ou “Bitterlich stick” (Lewis 1991). qui<br />
utilise le chevauchement angulaire des canopes<br />
d’arbres à l’aide d’un pied à coulisse pour estimer<br />
l’étendue et la densité. Ces méthodes seraient utiles<br />
pour une étude unique, mais risquent de donner des<br />
sur- ou sous-estimations quand la végétation est<br />
massive, ou lorsque la distribution est haute et<br />
variable. Elles sont également difficiles à reproduire<br />
ultérieurement.<br />
La méthode la plus fiable consiste à faire des<br />
comptages dans des zones déterminées au sol (par<br />
exemple Anderson & Walker 1974, Barnes 1983,<br />
Guy 1981, McShane 1987, Mueller-Dombois 1972,<br />
Mwalyosi 1987). Etant donné que cette méthode<br />
est la plus courante parmis les chercheurs pour<br />
l’étude des interactions éléphant-habitat, une<br />
description plus détaillée en est donnée à l’encadré<br />
9.1.<br />
Les mesures des différentes espèces de plantes<br />
devront inclure la densité, l’étendue et le volume de<br />
la canopée, et le degré de dégàts causés par les<br />
éléphants et autres agents, classés par grandes<br />
catégories (Anderson & Walker 1974). La hauteur des<br />
plantes ou la classification par catégories, telles que<br />
arbres adultes (>3m), buissons (1-3m), plants (0,15-<br />
im) et jeune plants (