1er CHAPITRE - African Wildlife Foundation
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DÉPLACEMENTS<br />
c) Relations dynamiques entre clans, troupeaux<br />
et individus<br />
Cet aspect peut éventuellement être sans importance<br />
directe pour la gestion. mais a de l’importance pour<br />
la connaissance des éléphants et de leur écologie.<br />
Les relations qui ont été si laborieusement éclaircies<br />
par des études classiques, telles que celle de Moss<br />
(1988) auraient beaucoup moins de sens si on n’avait<br />
pas si bien compris les modèles de déplacements.<br />
Ces études ont été rendues possibles par des<br />
observations directes à Amboseli, grâce à la petite<br />
taille aussi bien de Ia réserve que de la population<br />
d’éléphants. Dans une région plus étendue, avec une<br />
population plus grande, d’autres méthodes telles que<br />
la télémétrie par radio auraient été essentielles.<br />
d) Comportement pendant la recherche<br />
alimentaire et utilisation spatiale des ressources<br />
Un des aspects fondamentaux pour comprendre<br />
l’écologie des éléphants dans une région particulière<br />
est de savoir comment les animaux utilisent les<br />
ressources à leur disposition. L’étude du<br />
comportement pendant la recherche alimentaire<br />
dépend non seulement de la connaissance de Ia<br />
nourriture et des autres ressources disponibles et de<br />
leur distribution, mais aussi de la connaissance des<br />
déplacements des animaux dans et autour des<br />
communautés végétales et des points d’eau.<br />
e) Questions de gestion particulières (par exemple<br />
quels troupeaux fréquentent quelles régions)<br />
Du point de vue gestion. il peut être important de<br />
comprendre lesquels des clans ou des groupes<br />
d’éléphants ont des domaines vitaux donnant accès<br />
à des plantes vulnérables (ou communautés<br />
végétales), ou peut-être quels éléphants risquent<br />
d’être des animaux àproblèmes potentiels, tels que<br />
“maraudeurs de récolte”, en dehors des aires de<br />
conservation établies. Cette connaissance aide le<br />
gestionnaire qui doit faire des opération d’abattage<br />
et lui permet d’identifier les groupes auxquels il doit<br />
s’intéresser. De savoir lesquels des éléphants se<br />
trouvent où est également utile pour la chasse<br />
sélective aux trophées.<br />
On sait par des études faites dans le Parc National<br />
Kruger (Whyte 1993) qu’une opération d’abattage<br />
peut provoquer un certain degré de déplacements<br />
chez les autres éléphants de la région. S’il faut<br />
abattre des animaux dans une certaine région<br />
seulement, il est nécessaire de savoir où les animaux<br />
en question sont allés en raison d’un tel abattage<br />
afin que l’attention ne soit pas déviée vers des<br />
groupes non visés.<br />
8.3 TECHNIQUES DISPONIBLES POUR<br />
ÉTUDIER LES D´ÉPLACEMENTS<br />
8.3.1 Techniques autres que le radio-pistage<br />
Le succès des techniques n’utilisant pas le radiopistage<br />
depend du type d’informations requises et<br />
du terrain. Il y a deux méthodes de base, toutes deux<br />
nécessitant des animaux faciles à suivre et qui ne<br />
s’enfuient pas’à l’approche.<br />
La première méthode est une étude de longue durée<br />
au cours de laquelle toutes les localités des animaux<br />
repérés sont enregistrées, et d’où une image du<br />
domaine vital ressort lentement. La méthode se base<br />
sur la possibilité d’identifier certains animaux, soit<br />
par des caractéristiques physiques (telles que des<br />
encoches et entailles dans les oreilles, forme et taille<br />
des défenses etc.), ou après leur avoir mis des colliers<br />
codés en couleur. Etant donné que l’on ne peut pas<br />
toujours localiser de tels animaux, les données<br />
proviennent principalement de nouveaux repérages<br />
sporadiques. Une grande partie de l’étude de Moss<br />
(1988) a été conduite de cette manière. mais elle a<br />
pu identifier presque chacun des environ 750<br />
éléphants de la population Amboseli - un exploit<br />
remarquable.<br />
La deuxième méthode est une technique par laquelle<br />
les animaux d’étude identifiables sont suivis pendant<br />
des périodes continues et où tous les déplacements/<br />
activités sont relevés. Cette méthode nécessite<br />
beaucoup de temps et pourrait normalement Ítre<br />
utilisée pour receuillir des données autres que celles<br />
concernant uniquement les déplacements. telle que<br />
l’alimentation ou des études de comportement. Des<br />
données sur les déplacements peuvent évidemment<br />
être receuillies pour servir ces autres priorités. On<br />
peut, bien sûr, combiner les deux méthodes et des<br />
animaux spécifiques identifiables peuvent être suivis<br />
pendant des périodes continues à intervalles réguliers.<br />
Une faille dans ces deux techniques est que certains<br />
endroits inaccessibles visités par les animaux, soit<br />
occasionnellement ou régulièrement, risquent de ne<br />
pas être relevés, ce qui représente un biais d’une<br />
magnitude inconnue pour le résultat.<br />
8.3.2 Radio-pistage conventionnel<br />
8.3.2.1 Généralités<br />
Avant qu’une personne avec peu ou pas<br />
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