1er CHAPITRE - African Wildlife Foundation
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DONNÉES SUR DES ÉLÉPHANTS MORTS<br />
Fig. 18.2: Distribution de l’activlté de reproduction d’une population d’é1éphants hypothétique.<br />
estimation sur la base du nombre de cicatrices<br />
placentaires, ce sujet sera traîté dans la prochaine<br />
section (femelles non enceintes). L’autre est de<br />
calculer la durée moyenne du temps anoestral (DA)<br />
comme suit (Hanks 1972):<br />
DA= temps de gestation x (nombre de femelles non enceintes)<br />
nombre de femelles enceintes<br />
Des données du Parc National Kruger (Smuts 1975)<br />
résulte une estimation de:<br />
DA = 22 x430 = 32.4 mois<br />
292<br />
La période entre parturitions (PeP) est alors calculée<br />
de ceci en ajoutant tout simplement l e temps de<br />
gestation.<br />
PeP =32.4+22= 54.4 mois<br />
Ceci est une mesure de la période entre parturitions<br />
à l’époque où l’abattage n’a eu lieu, puisqu’elle est<br />
basée sur la proportion de femelles enceintes et non<br />
enceintes, respectivement. Elle peut varier<br />
temporellement dans une population (d’année en<br />
année).<br />
18.2.6 Femelles adultes non enceintes<br />
L’autre méthode d’estimer la PeP, qui consiste’à<br />
conter les cicatrices placentaires, est une<br />
estimation de la performance à long terme de la<br />
population puisqu’elle comprend tous les<br />
éléphanteaux nés pendant toutes leurs vies à toutes<br />
les femelles adultes de l’échantillon. ll n’y n’a que<br />
de petites différences d’année en année surtout en<br />
fonction de l’échantillon, mais des comparaisons avec<br />
des données similaires de populations dans d’autres<br />
habitats peuvent montrer de nettes différences.<br />
Les éléphants ont ce qu’on appelle un placenta<br />
zonaire, ce qui veut dire que le placenta n’est attaché<br />
à l’utérus qu’à un seul endroit, la “zone”.<br />
L’attachement est circulaire - comme le collier autour<br />
de l’intérieur d’une des cornes utérines. A la naissance,<br />
le placenta est arraché de la parois utérine dans un<br />
processus traumatique, ce qui laisse une cicatrice<br />
nette. Après avoir ouvert le lumen de l’utérus excisé,<br />
ces cicatrices sont disposées horizontalement par<br />
rapport à la direction de la coupure. Elles forment<br />
des creux superficiels que l’on peut voir nettement<br />
quand ils sont fans. ils ont tendance à s’estomper avec<br />
l’âge, mais peuvent être détectés à l’examen attentif.<br />
Ceci s’effectue le mieux en plaçant l’utérus ouvert<br />
sur une surface plate, et, tout en appuyant assez fort,<br />
en glissant les doigts lentement le long de la face<br />
exposée de la comne utérine. Ainsi on peut sentir les<br />
creux faits par la cicatrisation. Les placentas de<br />
grossesses successives ne sont pas attachés au même<br />
endroit de la parois utérine, et ces cicatrices peuvent<br />
être<br />
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