1er CHAPITRE - African Wildlife Foundation
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COMPTAGE TOTAL<br />
sur 1a fiche de données, et d’autres prises de vue<br />
effectuées jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant.<br />
La vitesse de l’appareil photo devra’être de 1 / 500<br />
de seconde ou plus. En dessous de cette vitesse, les<br />
photos seront floues ou inutilisables. La pellicule à<br />
utiliser doit donc être de 400 ASA. Assurez-vous que<br />
votre appareil soit règlé à l’infini. Il est parfois bon<br />
de le fixer àl’aide d’une bande adhésive pendant toute<br />
la durée du comptage. Vous pouvez utiliser des<br />
objectifs de 50mm ou de 55mm, mais les objectifs de<br />
105mm ou de 135mm sont préférables. Si vous<br />
disposez d’un zoom moyen. 70mm à 200mm par<br />
exemple, ce serait l’idéal.<br />
Le comptage aérien par photographie demande en<br />
général beaucoup d’entrainement pour obtenir un<br />
standard adéquab, et il faudra bien examiner les<br />
observateurs et pilotes avant de commencer un<br />
comptage sérieux.<br />
4.8 CASES EXPÉRIMENTALES<br />
L’exactitude d’un comptage total et les bials d’une<br />
méthode peuvent s’évaluer dans des cases<br />
expérimentales. Une façon consiste à repérer dans une<br />
zone de recensement un certain nombre de points avec<br />
une intensité suffisamment grande afin que l’équipage<br />
soit sûr qu’aucun groupe d’éléphants n’ait été omis.<br />
Ces résultats seront comparés avec les résultats pour<br />
1a même zone mais où un autre équipage aura<br />
recherché à une intensité normale, afin de pouvoir<br />
déterminer s’il y a des bials importants par rapport à<br />
l’intensité de la recherche.<br />
Une autre méthode consiste à envoyer successivement<br />
plusieurs équipages dans une case et de mesurer<br />
l’exactitude du comptage en comparant leurs totaux.<br />
Ceci permettra des comparaisons troupeau par<br />
troupeau. et on pourra alors estimer le nombre de<br />
groupes ou d’éléphants individuels omis dans le<br />
comptage de chaque équipage. Dans le cas du<br />
comptage d’éléphants de Tsavo 1994, le blais moyen<br />
vers un comptage insuffisant a été de 15%.<br />
En demier lieu, on peut, dans le cas d’une longue<br />
série de comptages par échantillonnage dans la même<br />
zone, faire une comparaison entre estimations par<br />
échantillonage et par total des éléphants. Le comptage<br />
par échantillonnage, où l’on scrute et compte dans<br />
une bande plus étroite, révèle en général une plus<br />
grande densité<br />
d’éléphants et donne donc une estimation plus élevée,<br />
ce qui peut donner une indication du degré des blais<br />
dans le comptage total. Ceci ne fonctionnera<br />
cependant pas si le comptage par échantillonnage a<br />
des limites de confiance élevées, ce qui est<br />
généralement le cas.<br />
4.9 PROCÉDURES APRÉS-VOL<br />
4.9.1 Activités de support au sol<br />
Le vol, le repérage, le comptage et l’enregistrement<br />
pour le comptage d’éléphants sont des activités<br />
fastidleuses et éprouvantes pour l’Èquipage, surtoub<br />
quand le travail est effectué jour aprÍs jour. Il est donc<br />
recommandé d’avoir un personnel au sol efficace pour<br />
se charger des activités de routine, tel que le<br />
ravibaillement en carburant, le transport vers et de la<br />
piste de déollage, l’hÈbergement et les repas. Le tout<br />
doit être organisé de manière à assurer un mininum<br />
de tracas pour l’équipage afin qu’il puisse concentrer<br />
son’énergie sur le travail àeffectuer.<br />
Le personnel au sol devra également transférer les<br />
données GPS sur les ordinateurs, imprimer les lignes<br />
de vol et les enregistrements des observations des<br />
points de repère; recueillir les fiches de données,<br />
reproductions fidèles de carbes et les pellicules<br />
exposées en vérifiant qu’il n’en manque pas; et trier<br />
et classer les données selon les équipages, les jours<br />
et les cases.<br />
Il n’est pas toujours possible de prendre des notes<br />
propres et lisibles pendant le vol. Les OSAv devront<br />
donc se réserver une heure après chaque joumée de<br />
vol pour mettre à jour les données de 1a joumée. Les<br />
fiches de données et les carbes de vol devront être<br />
mises au propre afin qu’elles soit lisibles pour tous<br />
ceux qui veulent les consulter.<br />
Après vérification des données de vol initiales, les<br />
OSAv devraient transférer sur une carte propre toutes<br />
les indications concemant les espèces et le nombre<br />
d’individus (ou nombre estimé d’individus). L’idéal<br />
serait d’imprimer cette carte’à partir des données du.<br />
GPS en indiquant distinctement 1a trajectoire de vol<br />
et le nombre de points de repère. Ensuite, l’OSAv<br />
n’aura plus qu’à rattacher les données sur les espèces,<br />
à chaque point de repère.<br />
Un simple code ou marquage en couleur peut être<br />
utilisé pour chaque espèce. Pour les comptage de<br />
Tsavo, il est d’usage d’utiliser un numéro entouré<br />
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