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1er CHAPITRE - African Wildlife Foundation

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DONNÉES SUR DES ÉLÉPHANTS MORTS<br />

comptées pour déterminer le nombre d’éléphanteaux<br />

que la femelles aura eu pendant sa vie.<br />

Les cicatrices ne peuvent pas être comptées quand la<br />

femelle est enceinte, car elles ne sont pas visibles, et<br />

il y n’a en outre deux autres états de l’utérus que l’on<br />

rencontrent parfois qui empêchent de compter les<br />

cicatrices. Le premier est quand l’endomètre (la<br />

surface interne de la parois utémine) devient<br />

“hémorragique” (ensanglanté et gélatineux). L’autre<br />

est quand il y’n’a “occlusion” ou blockage du lumen.<br />

Le lumen se contracte fortement, et il est extrêmement<br />

difficile d’introduire un couteau dans le lumen pour<br />

l’ouvrir. L’endomètre prend un aspect blanchâtre,<br />

gélatneux. Les cicatrices sont presque invisibles<br />

quand l’utérus se trouve dans un de ces états, mais en<br />

tatant doucement, en utilisant la méthode décrite cidessus,<br />

on peut quand même les compter. Ces deux<br />

états font défiitivement partie du cycle oestral mais il<br />

n’existe pas encore de description de leur signification<br />

ou de leur fonction.<br />

Le nombre de cicatrices comptées pour chaque<br />

femelle peut être mis en rapport avec son âge, comme<br />

dans la Fig. 18.3. On peut ainsi adapter<br />

mathématquement une ligne de régression aux<br />

données et l’inclinaison de la ligne démontre la<br />

période entre parturitions. C’est-à-dire, l’intervalle<br />

équivalent à une cicatrice sur Ivousaxe vertical<br />

indique l’intervalle entre naissances sur l’axe<br />

horizontal. Les données de la Fig. 18.3 s’appliquent<br />

à une population hypothétique. et ne sert qu’à<br />

démontrer la méthode.<br />

18.2.7 Lactation<br />

On peut aisément assumer que chaque femelle en<br />

lactation n’a un éléphanteau qui la téte. Si c’est le<br />

cas, il doit y avoir le même nombre d’éléphanteaux<br />

tétant que de femelles en lactation. On peut également<br />

aisément assumer que les éléphanteanx tétant<br />

proviennent de catégories d’âge très jeune. On peut<br />

ainsi obtenir une estimation de l’âge moyen au<br />

moment du sevrage.<br />

Dans un échantillon d’éléphants abattus examinés par<br />

l’auteur entre 1989 et 1992, il y avait 344 femelles en<br />

lactation, ce qui veut dire qu’il y avait le même<br />

nombre d’éléphanteaux tétant (344). L’échantillon<br />

comprenait également 88 éléphanteaux de moins d’un<br />

an (âge zéro), 88 âgés<br />

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