parents - Assureurs Prévention
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L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005Tableau n° 14 Les risques qui inquiètent le plus les <strong>parents</strong>, selon l'âge de l'enfantMoins de 8ans8-13 ans 14-17 ans18 ans ouplusensembleAgression 40% 48% 22% 11% 31%Accident de la route 28% 13% 22% 32% 26%Alcool drogue 10% 16% 30% 25% 20%Maladie grave 15% 14% 14% 13% 14%Chômage, échec scolaire 6% 7% 6% 10% 7%Dépression, suicide 1% 2% 6% 9% 4%La proportion de <strong>parents</strong> citant les accidents de la route comme le risque qui les inquiète le plusne dépend pas de l'âge des <strong>parents</strong>, de leur sexe, de l'agglomération de résidence.Les <strong>parents</strong> de profession cadre ou intellectuelle supérieure, sont légèrement plus nombreux(30%) à le citer au premier rang de leurs préoccupations.Les <strong>parents</strong> qui estiment que sur la route, le danger vient des autres, ne sont ni plus moinspréoccupés que les autres par le risque d'accident pour leur enfant. Il n'y a pas non plus de lienentre cette préoccupation et les comportements infractionnistes des <strong>parents</strong>.En revanche, les <strong>parents</strong> de garçons sont un peu plus inquiets que ceux de filles sur cepoint. Lorsque l'enfant est un garçon, 27% des <strong>parents</strong> mentionnent le risque routier comme leurcrainte principale et 25% les agressions. Lorsque l'enfant est une fille, ces proportions sontrespectivement de 20% et 37%, la crainte des agressions étant donc beaucoup plus répandue quecelle de l'accident de la route.Cette seconde place est également celle qui est attribuée au risque routier par les jeunes :- 24% des 14-17 ans citent l’accident de la route, devant le sida, une maladie grave (20%), ladépression, le suicide (20%)- 28% des 18-24 ans citent l’accident, devant le sida, une maladie grave (25%), le chômage,l’échec scolaire (17%)Il faut noter que la dépression, le suicide, inquiètent bien plus les jeunes que leurs <strong>parents</strong>. Les<strong>parents</strong> semblent craindre plutôt des risques externes au comportement de leur enfant ; ils nesemblent pas inquiets de risques qu’ils pensent pouvoir prévenir, comme la dépression.La crainte du risque routier exprimée par les jeunes dépend de la taille d'agglomération : les jeuneshabitant en milieu rural sont plus nombreux à la placer au premier rang de leurs préoccupations :c'est le cas de 34% d'entre eux, pour 23% des autres jeunes. Elle ne dépend pas des opinionsenvers la responsabilité sur la route. La faiblesse des effectifs des jeunes conducteurs rend difficilel'étude entre les craintes exprimées ; et les comportements infractionnistes des jeunes.46