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parents - Assureurs Prévention

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L’éducation au risque routier – phase établissements scolaires , CREDOC / Prévention Routière et FFSA –octobre 2005sont peut être plus adaptés ?La hiérarchie des imprudences et infractions les plus courantes est la même pour les enfants et pour les <strong>parents</strong> : leslimitations de vitesse semblent les règles les plus souvent enfreintes, alors que les comportements comme accélérer aufeu orange, traverser en courant et suivre le véhicule de très près sont également fréquentes. Les jeunes, plus souventque leurs <strong>parents</strong>, utilisent leur téléphone au volant et ne respectent pas les limitations d’alcool. Au total, environ1/3 des personnes interrogées peuvent être qualifiées de prudentes et un quart d’infractionnistes, les hommes étant,plus souvent que les femmes, dans les catégories les moins prudentes.Pour ¾ des personnes interrogées, le risque routier provient de l’imprudence des autres. Ce risque apparaît pourune grande majorité des <strong>parents</strong> comme un thème prioritaire de l’éducation de leurs enfants ; cette importance croîtavec l’âge de l’enfant. Parmi les risques auxquels sont confrontés les enfants, le risque routier se maintient, presqueà tous les âges, à une deuxième place. Il est ainsi à la fois un thème transversal, mais, sauf pour les jeunes adultes,n’est jamais au premier rang des préoccupations.Interrogés sur les modalités de transmission privilégiés, les <strong>parents</strong> plébiscitent l’exemple et l’explication.L’exemple se manifeste, pour un tiers des <strong>parents</strong>, par un changement de conduite lorsque l’enfant est dans levéhicule. Ces changements sont plus importants parmi les hommes, les <strong>parents</strong> infractionnistes, et quand les enfantssont petits. L’efficacité de l’exemple est largement démontrée par la reproduction des comportements. Au total, 65%des <strong>parents</strong> ont une influence positive sur leur enfant et 21% une influence négative.L’explication se manifeste par l’importance de la discussion <strong>parents</strong> / enfants autour du risque routier ; il est lerisque le plus abordé, et le plus précocement. Les occasions sont nombreuses : trajet commun, télévision, passaged’une étape, pour évoquer les dangers de la route. En lien avec le type de danger perçu, le message le plus diffusé estcelui de l’imprudence des autres conducteurs ; les jeunes semblent d’ailleurs retenir essentiellement un message devigilance. Hormis le cas réel, les supports sont généralement moins utilisés pour évoquer le risque routier que pourd’autres risques ; la plupart des <strong>parents</strong> ne semblent pas en ressentir le besoin ; 27% d’entre eux pourtantsouhaiteraient disposer d’autres supports.61

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