Améliorer l'image de la France - Base de connaissance AEGE
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100I - IMAGES ET RANGS DE CLASSEMENT : DES COÏNCIDENCESPARFOIS TROUBLANTESStatistiques, panoramas, c<strong>la</strong>ssements, audits émanant d’organismes privéssont <strong>de</strong> plus en plus fréquents et médiatisés. Ces observations <strong>de</strong> portéesectorielle (c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> Shanghai pour l’éducation) ou plus globale complètentcelles que diffusent régulièrement les organisations internationales, l’Unioneuropéenne, ou les États.Leur intérêt premier est <strong>de</strong> permettre aux pays d’apprécier au fil <strong>de</strong>s ansleur évolution par rapport à leurs voisins. Cependant, et il faut insister sur cepoint, les systèmes statistiques ne sont pas tous homogènes même si en Europece<strong>la</strong> commence à <strong>de</strong>venir le cas. Ils ne sauraient fournir les éléments permettantune comparaison véritablement scientifique même si tel est leur objectif. Enoutre les critères <strong>de</strong> comparaison retenus n’apparaissent pas toujours trèspertinents à l’ensemble <strong>de</strong>s pays. Enfin <strong>de</strong>s doutes ont été émis surl’indépendance <strong>de</strong> certains organismes notamment les agences <strong>de</strong> notation,comme nous l’avons déjà évoqué.Cette introduction serait incomplète si l’on omettait <strong>de</strong> signaler le besoinapparu <strong>de</strong>puis quelques années d’inventer <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s d’évaluation <strong>de</strong>spays prenant en compte <strong>de</strong>s éléments difficilement appréciables comme le bienêtre,<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie, voire le bonheur.Une réflexion est engagée <strong>de</strong>puis quelques années en vue <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer oucompléter l’actuel PIB seul indicateur économique reconnu à travers le mon<strong>de</strong>pour mesurer annuellement <strong>la</strong> production d’un pays qui n’apporte pas toutessatisfactions. Ainsi selon le PIB, les États-Unis arrivent en tête, <strong>la</strong> <strong>France</strong> aucinquième rang et le Canada au onzième.L’ONU utilise dans son rapport mondial sur le développement humain unc<strong>la</strong>ssement prenant en compte un indicateur du développement humain quimesure l’évolution d’un pays selon trois critères <strong>de</strong> base : <strong>la</strong> santé/longévité, lesavoir et un niveau <strong>de</strong> vie décent (PIB par habitant en parité <strong>de</strong> pouvoir d’achaten dol<strong>la</strong>r <strong>de</strong>s États-Unis). Si l’on se réfère à cet Indice <strong>de</strong> développement humain(IDH) beaucoup moins utilisé, le c<strong>la</strong>ssement est très différent. La Norvègeoccupe <strong>la</strong> première p<strong>la</strong>ce, le Canada <strong>la</strong> quatrième, <strong>la</strong> <strong>France</strong> <strong>la</strong> huitième, le Japon<strong>la</strong> dixième, les États-Unis <strong>la</strong> treizième et l’Allemagne <strong>la</strong> vingt-<strong>de</strong>uxième(rapport 2009).D’inspiration bouddhiste, né au Bouthan, le Bonheur national brut (BNB)commence à progresser dans les esprits. Ce nouvel indice s’appuie surquatre principes :- croissance et développement économique ;- conservation et promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture ;- sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement et utilisation durable <strong>de</strong>s ressources ;- gouvernance responsable.