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Améliorer l'image de la France - Base de connaissance AEGE

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14♦ Les idées reçuesLes idées reçues sont <strong>de</strong>s opinions toutes faites, une sorte <strong>de</strong> prêt-à-penserqui peut toucher tous les milieux et toutes les communautés. La multiplication<strong>de</strong>s moyens et <strong>de</strong>s supports <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s informations contribuent à lesrépandre partout et <strong>de</strong> plus en plus vite, ce qui favorise les risques <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>tion<strong>de</strong> ces stéréotypes, <strong>de</strong> façon fortuite ou volontaire, selon qu’un but est recherchéou non.♦ Les lieux communsLes lieux communs peuvent être définis comme un ensemble <strong>de</strong> banalitéssur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle une entente peut se faire.Clichés, idées reçues, lieux communs, ces concepts <strong>de</strong> représentationcollective, bien que différents par leur niveau, circulent dans <strong>la</strong> société etviennent souvent alimenter une conception réductrice qui contribue à faireoublier <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s réalités sociales et culturelles.2. L’image : un objet aux fon<strong>de</strong>ments multiplesQuel que soit l’objet auquel elle se rapporte, l’image est toujours plus oumoins <strong>la</strong> résultante <strong>de</strong> ce que l’on pense et <strong>de</strong> ce que l’on ressent à son propos.Rationnel et irrationnel se mêlent dans une alchimie complexe ; les réalitéstangibles, mesurables, voisinent avec les charges symboliques et les référencesaffectées à cet objet. Cette construction est d’autant plus difficile à cerner que saforme varie en fonction <strong>de</strong> qui l’é<strong>la</strong>bore. Les variables contextuelles sont en effetnombreuses : pays, milieu professionnel, appartenance sociale, pratiquesculturelles...Il n’existe pas <strong>de</strong> définition unique <strong>de</strong> l’image d’un pays. De multiples sontproposées selon l’approche qu’on en a. Dans sa plus simple expression, l’imaged’un pays est <strong>la</strong> représentation que l’on se fait <strong>de</strong> lui.Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’émetteur, cette représentation résulte pour partie <strong>de</strong>l’image qu’il donne ou se donne suivant qu’il adopte une attitu<strong>de</strong> passive ouactive. Du point <strong>de</strong> vue du récepteur, c’est celle qu’il perçoit s’il est acteur ouqu’il reçoit s’il est seulement spectateur.Dans le premier cas l’image est une construction <strong>de</strong> l’esprit que l’onfaçonne à partir <strong>de</strong> données diverses, dans le second c’est une représentationinduite par <strong>de</strong>s tiers, plus ou moins éloignée <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité en fonction du butpoursuivi par les émetteurs. La propagan<strong>de</strong> représente l’avatar le plus orienté etle plus radical <strong>de</strong> cette forme <strong>de</strong> communication.Les appréciations portées sur les différents pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète ne relèventévi<strong>de</strong>mment pas systématiquement <strong>de</strong> <strong>la</strong> manipu<strong>la</strong>tion ni d’une volonté <strong>de</strong>déstabilisation. Bien que <strong>la</strong> neutralité n’existe pas, tout n’est pas complot. Lesdonnées objectives régulièrement publiées sur États-nations - on entendra pardonnées objectives celles dont les sources sont connues, accessibles et traitéessuivant une méthodologie précisée - constituent une source importanted’informations concourant à <strong>la</strong> fixation <strong>de</strong> l’image d’un pays. C’est à ce type <strong>de</strong>

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