11.07.2015 Views

Améliorer l'image de la France - Base de connaissance AEGE

Améliorer l'image de la France - Base de connaissance AEGE

Améliorer l'image de la France - Base de connaissance AEGE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1532. Une ai<strong>de</strong> publique au développement importanteNotre pays est le quatrième contributeur mondial, avec 7,562 milliardsd’euros - soit 0,38 % <strong>de</strong> son revenu national brut (RNB) - versés au titre <strong>de</strong>l’Ai<strong>de</strong> publique au développement (APD). C’est le quatrième contributeur duG8, <strong>de</strong>rrière <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong>-Bretagne, l’Allemagne et les États-Unis. Son objectif estun doublement <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> d’ici à 2015. Mais <strong>la</strong> <strong>France</strong> consacrait 0,47 % du RNBen 2006 et l’objectif intermédiaire <strong>de</strong> 0,51 % en 2010, sur lequel elle s’estengagée, n’est pas sûr d’être atteint.Cette ai<strong>de</strong> peut être accordée dans un cadre bi<strong>la</strong>téral par l’intermédiaire <strong>de</strong>l’Agence française <strong>de</strong> développement (AFD) ou sous forme <strong>de</strong> participation auxprogrammes européens ou multi<strong>la</strong>téraux. Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, <strong>la</strong> <strong>France</strong> est lepremier contributeur. On reproche fréquemment le manque <strong>de</strong> lisibilité <strong>de</strong>l’intervention française lorsque celle-ci n’est pas directe mais intégrée dans <strong>de</strong>tels programmes. L’effort particulier consenti par notre pays se trouve ainsienglobé dans <strong>de</strong>s financements portant le sceau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté européenne,du Fonds monétaire international (FMI) ou <strong>de</strong> tout autre organisme <strong>de</strong> l’ONU, cequi peut limiter <strong>la</strong> visibilité <strong>de</strong> nos actions et affaiblir notre image en ce domaine.Par lettre en date du 27 août 2007, au ministre <strong>de</strong>s Affaires étrangères eteuropéennes, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République a souhaité « donner une nouvelleimpulsion à notre politique d’ai<strong>de</strong> publique au développement. Celle-ci doit êtreplus efficace, plus lisible, plus stratégique. Elle doit rechercher et atteindre <strong>de</strong>srésultats concrets et visibles ».C’est pour répondre à ce souci <strong>de</strong> cohérence et <strong>de</strong> meilleure lisibilité quel’ensemble <strong>de</strong> l’effort consenti par notre pays au titre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> publique audéveloppement a été regroupé <strong>de</strong>puis mars 2009 au sein d’une même direction :<strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> mondialisation, du développement et <strong>de</strong>s partenariats.Le Comité international <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération internationale et dudéveloppement a arrêté en juin 2009 quatre axes <strong>de</strong> travail :- soutenir les pays pauvres <strong>de</strong> façon ciblée et adaptée ;- coopérer avec les pays émergents en liaison avec les intérêtséconomiques et stratégiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>France</strong> ;- participer aux programmes européens et multi<strong>la</strong>téraux ;- ai<strong>de</strong>r les pays victimes <strong>de</strong> conflits ou <strong>de</strong> catastrophes naturelles.Les interventions sous forme <strong>de</strong> dons ou <strong>de</strong> prêts subventionnés répon<strong>de</strong>ntà cinq priorités : <strong>la</strong> santé, l’éducation et <strong>la</strong> formation professionnelle,l’agriculture et <strong>la</strong> sécurité alimentaire, le développement durable et le climat,enfin, le soutien à <strong>la</strong> croissance. Les premiers pays concernés par cette ai<strong>de</strong> sontles pays <strong>de</strong> l’Afrique sub-saharienne. Entre 2004 et 2006, l’ai<strong>de</strong> a permis à 1,5million d’Africains d’accé<strong>de</strong>r à l’eau potable, à 2,5 millions d’autres d’êtreraccordés à l’électricité, à près <strong>de</strong> 4 millions d’enfants d’aller à l’école et à 6millions d’enfants d’être vaccinés.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!