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a un eventuel controle sur place de la cnil - L'Afcdp

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Qui supporte les frais provoqués directement par le contrôle ?L’entité contrôlée. A ce jour, <strong>la</strong> CNIL estime que ses exigences, lors <strong>de</strong> ces missions, n’a jamais engagé <strong>de</strong> fraisexagérés (par exemple, lorsque les agents <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>un</strong>e copie <strong>de</strong> données). Les frais <strong>de</strong> conseils (avocats) et <strong>de</strong>dé<strong>p<strong>la</strong>ce</strong>ment du CIL <strong>sur</strong> les lieux du contrôle restent naturellement à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> l’entité contrôlée.En Allemagne, <strong>un</strong>e entreprise <strong>de</strong> <strong>la</strong> Région <strong>de</strong> Nie<strong>de</strong>rsachsen a été contrôlée et s’est vue infligée <strong>un</strong>e amen<strong>de</strong>pour non respect du B<strong>un</strong><strong>de</strong>sdatenschutzgesetz. L’autorité <strong>de</strong> contrôle lui a en plus facturé le tempsd’intervention <strong>de</strong> ses agents au taux horaire <strong>de</strong> 100€. L’entreprise a porté l’affaire en justice : Le trib<strong>un</strong>al adonné raison à l’Autorité Administrative et a informé le p<strong>la</strong>ignant que s’il avait été en conformité il n’aurait paseu à régler cette facture.Les frais et honoraires <strong>de</strong>s experts qui accompagnent les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL sont à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission.Un contrôle <strong>sur</strong> <strong>p<strong>la</strong>ce</strong> peut-il faire suite à <strong>un</strong> contrôle <strong>sur</strong> pièces ?Oui, les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission peuvent venir vérifier <strong>sur</strong> <strong>p<strong>la</strong>ce</strong> <strong>la</strong> véracité <strong>de</strong>s réponses apportées parl’entreprise dans le cadre d’<strong>un</strong> contrôle <strong>sur</strong> pièces. Le cas s’est produit par exemple pour <strong>un</strong>e entreprisecommercialisant <strong>de</strong>s fenêtres. En juin 2007 <strong>un</strong>e mission <strong>de</strong> contrôle <strong>sur</strong> pièces avait été réalisée auprès <strong>de</strong> cetteentité sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> l’envoi d’<strong>un</strong> courrier portant <strong>sur</strong> <strong>la</strong> politique commerciale mise en œuvre au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong>société. La CNIL lui a notamment <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> préciser <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> prospection réalisées, lesdonnées utilisées et les conditions <strong>de</strong> prise en compte du droit d’opposition. La commission, s’estimantinsuffisamment informée par <strong>la</strong> réponse fournie par <strong>la</strong> société a décidé <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>un</strong>e mission <strong>de</strong> vérification<strong>sur</strong> <strong>p<strong>la</strong>ce</strong> en novembre, visite qui a mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s écarts entre annonces et faits.Un contrôle CNIL peut-il avoir pour origine <strong>la</strong> HALDE ?Oui. La CNIL a établi, en mai 2006, <strong>un</strong>e convention <strong>de</strong> partenariat avec <strong>la</strong> HALDE (Haute autorité <strong>de</strong> luttecontre les discriminations et pour l’égalité) qui prévoit échanges d’informations et contrôles comm<strong>un</strong>s aux <strong>de</strong>uxautorités. www.hal<strong>de</strong>.frLors <strong>de</strong> ses propres contrôles, si les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> Hal<strong>de</strong> constatent <strong>de</strong>s points importants <strong>de</strong> non-conformité« Informatique et Libertés » (comme <strong>de</strong>s collectes <strong>de</strong> données interdites telles que les données dites « raciales »),il y a comm<strong>un</strong>ications <strong>de</strong>s éléments d’<strong>un</strong>e autorité vers l’autre. Messieurs Alex Türk et Louis Schweitzer ontsigné le 3 mai 2006 <strong>un</strong>e convention qui prévoit – entre autres – « <strong>de</strong>s échanges d'informations entre les <strong>de</strong>uxautorités, <strong>la</strong> réalisation comm<strong>un</strong>e <strong>de</strong> missions d'information, <strong>de</strong> réflexion ou encore <strong>de</strong> contrôle ».Pouvez-vous indiquer quelques manquements relevés à l’occasion <strong>de</strong> contrôles <strong>sur</strong> le périmètreRessources Humaines ?• dossiers papier Ressources humaines comportant <strong>de</strong>s CV d’anciens candidats ou <strong>de</strong>s copies <strong>de</strong>diplômes ;• outils <strong>de</strong> CRM (gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion clients) non déc<strong>la</strong>rés ;• dispositifs <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> documents (shred<strong>de</strong>r) non-effectifs (Courant 2009, lors d’<strong>un</strong> contrôle <strong>sur</strong><strong>p<strong>la</strong>ce</strong>, les agents <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL ont tenu à « recadrer » <strong>un</strong> dispositif <strong>de</strong> ce type, pas assez sécurisé à leurgoût au sein d’<strong>un</strong> acteur du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé).Nous avons fait l’objet d’<strong>un</strong> contrôle <strong>sur</strong> <strong>p<strong>la</strong>ce</strong> il y a déjà plusieurs mois et auc<strong>un</strong>e suite n’a été donnée.Ce<strong>la</strong> signifie-t-il que <strong>la</strong> procédure est terminée ?En auc<strong>un</strong>e façon. Lors <strong>de</strong>s auditions menées par l’AFCDP, plusieurs entités nous ont indiqué avoir reçu <strong>un</strong>elettre <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL plus d’<strong>un</strong> an après <strong>la</strong> visite. Dans le cas <strong>de</strong> clôture, apparemment rien n’oblige <strong>la</strong> Commission àtenir informée l’entité contrôlé <strong>de</strong>s suites données : celle-ci se retrouve ainsi dans <strong>un</strong>e situation bieninconfortable. Tant qu’<strong>un</strong> courrier <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL n’est pas parvenu, le CIL ne peut as<strong>sur</strong>er à son Responsable <strong>de</strong>traitement que l’inci<strong>de</strong>nt est définitivement clos. Le Correspondant a donc intérêt, passé <strong>un</strong> dé<strong>la</strong>i raisonnable, <strong>de</strong>prendre attache avec <strong>la</strong> Commission.Page 64 <strong>sur</strong> 82AFCDP, Association Française <strong>de</strong>s Correspondants à <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s Données à caractère Personnelwww.afcdp.net

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