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a un eventuel controle sur place de la cnil - L'Afcdp

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les différentes me<strong>sur</strong>es prises pour se conformer aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s formulées par <strong>la</strong> Commission dans sa mise en<strong>de</strong>meure.Les sanctionsS'agissant du fichier <strong>de</strong>s personnes interpellées en f<strong>la</strong>grant délit, relevant <strong>de</strong> l'article 25 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi précitée(autorisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL), <strong>la</strong> société a indiqué à <strong>la</strong> Commission avoir procédé à sa suppression.S'agissant du traitement qui comportait <strong>un</strong>e liste d'exclusion <strong>la</strong> société a précisé avoir supprimé les commentairesexcessifs qui excluaient certains clients <strong>de</strong> toute prestation. Le rapporteur a considéré cependant qu'il revenait à<strong>la</strong> société <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s critères objectifs permettant au centre automobile <strong>de</strong> signaler <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts intervenus<strong>sur</strong> <strong>de</strong>s réparations automobiles antérieures sans enregistrer <strong>de</strong> qualificatifs <strong>sur</strong> les clients concernés, afin d'évitertoute discrimination ou propos excessif au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> finalité du traitement <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> réparation,<strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis et <strong>de</strong>s factures. Il a relevé qu'en l'absence <strong>de</strong> toute réponse <strong>de</strong> <strong>la</strong> société, cette <strong>de</strong>rnièren'avait pas respecté <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure <strong>sur</strong> ce point.Sur le manquement à l'obligation d'information <strong>de</strong>s personnes, <strong>la</strong> Commission constate qu'auc<strong>un</strong>e me<strong>sur</strong>ed'information n'a été prise, vis-à-vis du personnel, concernant <strong>la</strong> vidéo<strong>sur</strong>veil<strong>la</strong>nce dans les espaces non ouvertsau public (les réserves, en l'espèce), ce qui a été admis lors <strong>de</strong> l'audience par <strong>la</strong> société. Elle rappelle que sa<strong>de</strong>man<strong>de</strong> portait, dans <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure, <strong>sur</strong> « l'intégralité <strong>de</strong>s me<strong>sur</strong>es prises au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> société visant àrespecter les dispositions <strong>de</strong> l'article 32 … ». Or, elle constate que pour tous les autres traitements, dont <strong>la</strong> liste aété fournie dans ses observations écrites du 6 juin 2008, auc<strong>un</strong>e précision n'est apportée <strong>sur</strong> les me<strong>sur</strong>esd'information mises en œuvre. La société pouvait aisément joindre copies <strong>de</strong>s documents, <strong>de</strong>s notes internes oumentions types qui auraient pu être réalisées, en particulier pour les traitements <strong>de</strong> ressources humaines, <strong>de</strong>contrôles <strong>de</strong>s connexions à internet, <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s clients, etc. La Commission constate, par conséquent, que <strong>la</strong>société ne se conforme pas à <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure <strong>sur</strong> ce point. Ce manquement est d'autant plus grave que <strong>la</strong>société emploie près <strong>de</strong> 500 personnes et qu'elle gère <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> clients (l'extraction du fichier client fournipar <strong>la</strong> société comportait 114 501 noms).Sur <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s données, le rapporteur a constaté que <strong>la</strong> société n'avait pris auc<strong>un</strong>e me<strong>sur</strong>e pourdéfinir <strong>un</strong>e durée <strong>de</strong> conservation pour l'ensemble <strong>de</strong>s données à caractère personnel traitées dans le fichier <strong>de</strong>clients pour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> réparation, <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis et <strong>de</strong>s factures et dans le fichier manuel <strong>de</strong>s personnesinterpellées en cas <strong>de</strong> f<strong>la</strong>grant délit <strong>de</strong> vol, en l'absence <strong>de</strong> réponse à <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure. Il a considéré que <strong>la</strong>société ne s'était pas conformée <strong>sur</strong> ce point.Pour le suivi <strong>de</strong> ses clients <strong>la</strong> société a décidé <strong>de</strong> fixer <strong>un</strong>e durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> quatre annéespour les clients « inactifs » puis <strong>un</strong> archivage <strong>de</strong> six ans. La société a indiqué, lors <strong>de</strong> l'audience, que <strong>la</strong> durée <strong>de</strong>quatre ans était justifiée par les dispositions en vigueur en matière <strong>de</strong> contrôle technique et qu'elle souhaitaitconserver les données <strong>de</strong>s clients <strong>sur</strong> <strong>un</strong>e durée <strong>de</strong> dix ans, archivage compris, car ce<strong>la</strong> correspondait à <strong>la</strong> duréelégale <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s factures et correspondances commerciales. La Commission considère, cependant, que<strong>la</strong> durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> quatre années paraît excessive, sachant que les données re<strong>la</strong>tives auxclients doivent être supprimées, nonobstant <strong>un</strong>e possibilité d'archivage à <strong>de</strong>s fins comptables, immédiatement<strong>un</strong>e fois <strong>la</strong> prestation réalisée sauf si parmi les finalités du traitement il y a <strong>un</strong>e finalité <strong>de</strong> prospectioncommerciale (re<strong>la</strong>nce, propositions <strong>de</strong> tarifs…), ce qui n'a pas été précisé par <strong>la</strong> société. De <strong>sur</strong>croît, <strong>la</strong> société nedéfinit pas ce qu'est <strong>un</strong> client « inactif ». Ce statut étant certainement acquis après <strong>un</strong>e pério<strong>de</strong> – non définie – oùle client n'aura pas eu recours aux services <strong>de</strong> <strong>la</strong> société pour <strong>un</strong>e réparation ou <strong>un</strong> contrôle technique <strong>sur</strong> <strong>un</strong>véhicule, <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> conservation réelle sera bien supérieure aux quatre ans. La Commission observe que lecontrôle technique <strong>de</strong>s véhicules doit avoir lieu tous les <strong>de</strong>ux ans. La Commission souligne que si l'article L.123-22 alinéa 2 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> commerce prévoit effectivement <strong>un</strong>e conservation <strong>de</strong>s documents comptablespendant dix ans, cette prescription peut être satisfaite par <strong>un</strong> archivage informatique <strong>de</strong>s données <strong>sur</strong> <strong>un</strong> supportdistinct qui sera, en outre, <strong>de</strong> nature à en as<strong>sur</strong>er <strong>la</strong> pérennité. La durée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s données actives seraainsi réduite. La Commission ne retient pas, en l'état, <strong>de</strong> manquement à <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure <strong>sur</strong> ce point.Sur le manquement à l'obligation <strong>de</strong> répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL, <strong>la</strong> Commission considère que l’absence<strong>de</strong> réponse à <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure du 6 mars 2008 met en évi<strong>de</strong>nce <strong>un</strong>e absence <strong>de</strong> procédure <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNIL, d'autant plus grave compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong> <strong>la</strong> société et du nombre <strong>de</strong> personnesphysiques concernées (employés et clients).Page 79 <strong>sur</strong> 82AFCDP, Association Française <strong>de</strong>s Correspondants à <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s Données à caractère Personnelwww.afcdp.net

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