Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 13• Procéder à des investissements judicieux dans l’information et les services de planificationfamiliale pour satisfaire l’accroissement de la demande dû à la diminution rapide prévuedu taux de fécondité attendu, dans la nutrition et la santé infantiles, et dans l’éducation desfilles, surtout au niveau du secondaire, afin de récolter le dividende démographique.• Accélérer la mise en œuvre de l’intégration régionale africaine, en général, et de la zonecontinentale de libre-échange, en particulier.• Accélérer la mise en œuvre de cadres de politique régionale, notamment le cadre dedéveloppement industriel accéléré de l’Afrique, le programme détaillé de développementagricole en Afrique et le programme de développement des infrastructures en Afrique etles aligner sur leurs politiques et stratégies.c) Planification de l’industrialisation51. M. Adama Wade, directeur de Les Afriques à Rabat (Maroc), a été le modérateur de cettesession, qui comptait cinq panélistes.52. M me Fatima Acyl, Commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union africaine, a informé lesparticipants que la stratégie de l’Union africaine visant à planifier l’industrialisation de l’Afrique étaitsous-tendue par deux cadres principaux, à savoir le cadre de développement industriel accéléré del’Afrique (AIDA) et la Vision africaine des mines. Ces deux cadres avaient été approuvés par les chefsd’État et de gouvernement de l’Union africaine et accompagnés de plans d’action concrets. La questionen suspens était la mise en œuvre, qui pâtissait d’un manque de moyens. Un financement externen’était pas une option viable, car les partenaires avaient leurs propres intérêts et objectifs, quin’incluaient pas nécessairement l’industrialisation du continent. Les ministres africains des finances etde la planification devaient ainsi inscrire l’industrialisation à leur programme de développement defaçon que son financement puisse être assuré. Plusieurs projets susceptibles d’être financés avaient étéélaborés et devaient être immédiatement mis en œuvre. Il était également nécessaire d’identifier unchampion de la création d’un fonds, dont les ressources seraient apportées par les États membresafricains, en vue du financement de ces projets.53. M. Mohamed Fathi Sakr, Conseiller économique du Ministre égyptien de la planification et dela coopération internationale, a partagé l’expérience de son pays en matière d’industrialisation,expliquant qu’elle était la force motrice du développement et de la croissance économique. L’Égyptes’était dotée de plans industriels ambitieux, qui avaient abouti à la création d’emplois et de valeurajoutée pour les produits des secteurs agricole et minier. L’industrialisation de l’Égypte était le résultatd’une vision et d’une planification à long terme, essentielles à l’obtention de résultats. La planificationétait nécessaire pour définir les différents secteurs sur lesquels le pays devait se concentrer. Elle servaitégalement à définir les rôles et les responsabilités des parties prenantes du processus d’industrialisation,en particulier du secteur privé. Le processus suivait plusieurs phases et il était utile d’établir une feuillede route pour l’industrialisation, contenant des échéances et des objectifs de croissance escomptéssuivant les différents cycles de planification. L’industrialisation devait être inclusive pour avoir unimpact positif sur la société, en termes de création d’emplois et de niveau de vie en général. Parmi lesfacteurs qui pourraient soutenir le processus d’industrialisation, l’orateur a cité la formation et laTraduction certifiée par PDS