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Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

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E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 17son institution était aussi un organisme régional spécialisé, qui avait gran<strong>de</strong>ment bénéficié <strong>de</strong> <strong>la</strong>confiance accrue dans les investissements en Afrique. Les banques centrales <strong>de</strong>vaient contribueractivement au financement <strong>de</strong>s industries. Il a souligné l'importance <strong>de</strong>s organismes spécialisés <strong>de</strong>financement, en donnant l’exemple <strong>de</strong> l’Industrial Development Cooperation (IDC) d'Afrique du Sud.Si l'IDC jouait le rôle d'une entreprise privée, elle le faisait dans l’intérêt national et contribuait ainsigran<strong>de</strong>ment au développement en Afrique du Sud. Il a exhorté les pays africains à créer <strong>de</strong>s entreprisesspéciales comme l'IDC.65. Sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong> l'énergie, M. Ta<strong>de</strong>sse a affirmé que c’était un secteur auquel son organismeconsacrait 10 % <strong>de</strong> son portefeuille. Intervenant dans le débat, M. Sanusi a expliqué qu’il existait uneaversion pour les investissements dans le secteur énergétique, alors qu’on ne pouvait pas parlerd'industrialisation sans parler d'énergie. Le financement <strong>de</strong> l'industrialisation nécessitait unenvironnement favorable. Il fal<strong>la</strong>it non seulement mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s politiques judicieuses, mais aussiles mettre en œuvre pour générer et utiliser <strong>de</strong>s ressources financières. Il a ajouté que le Nigéria, parexemple, avait <strong>de</strong> bonnes politiques, mais ne les appliquait pas. Il revenait aux pouvoirs publicsd’instaurer un environnement favorable au financement et l'Afrique doit s’employer à le rendresuffisamment attractif pour les investissements extérieurs. Il a cité le cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie menée au Brésilpour montrer comment l’État peut conduire une révolution industrielle.66. Répondant à <strong>la</strong> question <strong>de</strong> savoir comment les Émirats arabes unis (EAU) avaient réussi àattirer autant d'intérêts et <strong>de</strong> financements, M. Qassem a d'abord fait observer qu'il y avait <strong>de</strong> nombreuxpoints communs entre les EAU et l’Afrique, car il s’agissait dans les <strong>de</strong>ux cas d’une fédération <strong>de</strong>divers États faisant partie <strong>de</strong>s pays du Sud. Les Émirats étaient passés d’une économie reposant sur lepétrole à une économie diversifiée et ont pu, grâce à <strong>de</strong>s politiques rationnelles et avisées, développerles infrastructures. La Banque centrale <strong>de</strong>s Émirats arabes unis ne finançait pas directement <strong>de</strong>s projets<strong>de</strong> développement, mais agissait comme organe <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>tion. Les EAU comptaient divers fondsd'investissement publics, tels que le Fonds d'Abu Dhabi, <strong>de</strong>stinés à accroître le financement dudéveloppement.67. M. Dumor a ensuite abordé <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s investissements en provenance <strong>de</strong>s pays émergents,<strong>la</strong> Chine en particulier. Citant M. Sanusi, il l’a invité à expliciter son idée selon <strong>la</strong>quelle l'Afrique<strong>de</strong>vait reconnaître que <strong>la</strong> Chine se trouvait en Afrique pour ses propres intérêts. M. Sanusi a d'abor<strong>de</strong>xpliqué que tout pays qui croyait pouvoir se développer rien qu’en exportant <strong>de</strong>s produits bruts setrompait; le développement nécessitait l'industrialisation et <strong>la</strong> création <strong>de</strong> valeur ajoutée. Aussi,s’agissait-il moins <strong>de</strong> dénigrer <strong>la</strong> Chine en par<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> ses intérêts en Afrique que d'encourager l'Afriqueà veiller aux siens propres. M. Sanusi a exhorté les pays africains à examiner les implications à longterme <strong>de</strong> leurs re<strong>la</strong>tions tant avec <strong>la</strong> Chine qu’avec d'autres pays et à penser à leurs intérêts quand ilsnégocient les termes <strong>de</strong> l’échange et <strong>de</strong>s investissements.68. Le débat a ensuite porté sur l'intégration régionale. M. Nchama a indiqué qu’en tant que banquecentrale régionale, son institution s’occupait <strong>de</strong> problèmes se posant au niveau sous-régional. Il asouligné l'importance d’une intégration et d’une coopération plus poussées, en évoquant <strong>la</strong> possibilité<strong>de</strong> créer une banque centrale africaine.69. M. Nabe s’est <strong>de</strong>mandé si l'Afrique était vraiment prête pour une intégration complète. Sil'utilisation du franc CFA permettait d’avoir un espace économique é<strong>la</strong>rgi pour <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sTraduction certifiée par PDS

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