E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 4512. Clôture <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion.7. Le Comité a élu à l’unanimité le Bureau suivant:Prési<strong>de</strong>nt:Premier Vice-Prési<strong>de</strong>nt:Deuxième Vice-Prési<strong>de</strong>nt:Troisième Vice-Prési<strong>de</strong>nt:<strong>Rapport</strong>eur:Côte d’IvoireKenyaAlgérieLesothoCamerounC. Compte rendu <strong>de</strong>s travauxOuverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion [point 1 <strong>de</strong> l’ordre du jour]8. Des allocutions d’ouverture ont été prononcées par les personnalités suivantes: M. DieudonnéBouddhou, Prési<strong>de</strong>nt du Bureau sortant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence, M. Abdal<strong>la</strong>h Hamdok, Secrétaire exécutifadjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA, et M. Maxwell Mkweza<strong>la</strong>mba, Commissaire <strong>de</strong> l’Union africaine aux affaireséconomiques. La réunion a été ouverte au nom du Gouvernement <strong>de</strong> <strong>la</strong> Côte d’Ivoire par Mme NialéKaba, Ministre auprès du Premier Ministre chargée <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s finances.Allocutions d’ouverture9. Dans son allocution d’ouverture, M. Dieudonné Bouddhou, Prési<strong>de</strong>nt du Bureau sortant duComité d’experts <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>conjointe</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres africains <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong> <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nification et du développement économique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission économique pour l’Afrique (CEA) et<strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> l’Union africaine, a souhaité <strong>la</strong>bienvenue aux participants à <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> 2013 et a remercié le Gouvernement et le peuple ivoiriens <strong>de</strong>leur hospitalité et d’avoir accueilli <strong>la</strong> réunion dans <strong>la</strong> belle ville d’Abidjan.10. M. Bouddhou a félicité Mme Nkosazana D<strong>la</strong>mini-Zuma, Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong>l’Union africaine, et M. Carlos Lopez, Secrétaire général adjoint <strong>de</strong> l’ONU et Secrétaire exécutif <strong>de</strong> <strong>la</strong>CEA, pour leur récente nomination à <strong>la</strong> tête <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux principales institutions africaines. Il a égalementrendu hommage aux fonctionnaires <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux institutions pour le travail investi dans <strong>la</strong> préparation<strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence.11. L’orateur a noté que le thème <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence « L’industrialisation au service <strong>de</strong> l’émergence<strong>de</strong> l’Afrique » était à <strong>la</strong> fois opportun et important, car il ai<strong>de</strong>rait à concentrer l’attention sur les défisliés à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation structurelle en Afrique grâce à une industrialisation fondée surl’exploitation <strong>de</strong>s ressources naturelles. Il a appelé l’attention sur certaines <strong>de</strong>s activités mises en œuvrepar <strong>la</strong> CEA et <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong> l’Union africaine (CUA) dans le cadre du suivi <strong>de</strong>s décisions et <strong>de</strong>srecommandations <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> 2012, sous <strong>la</strong> direction du Bureau sortant. Ces activités avaientnotamment porté sur l’organisation du Forum pour le développement <strong>de</strong> l’Afrique, consacré à <strong>la</strong>« gestion et mobilisation <strong>de</strong>s ressources naturelles au service du développement <strong>de</strong> l’Afrique », leForum sur <strong>la</strong> gouvernance en Afrique, <strong>la</strong> création du Centre africain <strong>de</strong> mise en valeur <strong>de</strong>s ressourcesminérales à <strong>la</strong> CEA pour appuyer <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vision africaine <strong>de</strong>s mines et le soutienapporté aux pays africains dans le cadre <strong>de</strong>s négociations sur les changements climatiques. Il a expriméTraduction certifiée par PDS
E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 46sa profon<strong>de</strong> gratitu<strong>de</strong> à tous les membres du Bureau sortant pour leur appui et leur col<strong>la</strong>boration, quiavaient rendu possibles ces réalisations.12. Dans son allocution, M. Abdal<strong>la</strong>h Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA, a dit que <strong>la</strong>Conférence était <strong>de</strong>venue <strong>la</strong> principale p<strong>la</strong>te-forme pour <strong>la</strong> concertation et <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> consensussur les questions économiques et <strong>de</strong> développement social intéressant l’Afrique et qu’elle fournissait<strong>de</strong>s directives stratégiques pour les activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong> l’Union africaine.13. M. Hamdok a donné un aperçu <strong>de</strong>s conditions économiques et sociales récentes en Afrique et aappelé l’attention sur certaines <strong>de</strong>s principales activités entreprises par le secrétariat <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA enappui au programme <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s États membres. L’Afrique avait enregistré une croissanceimpressionnante <strong>de</strong> 5 % en 2012, due essentiellement à <strong>la</strong> forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> base et à leurprix élevé et appuyée par <strong>de</strong>s politiques macroéconomiques plus efficaces. Toutefois, cette croissanceavait été inégale entre les pays et les secteurs et ne s’était pas traduite par une création importanted’emplois, ni une réduction significative <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. Des politiques et <strong>de</strong>s stratégies adaptées étaientnécessaires pour assurer une croissance inclusive et équitable qui bénéficierait à <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>sAfricains. À cet égard, le thème <strong>de</strong> <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> 2013 ai<strong>de</strong>rait à é<strong>la</strong>borer <strong>de</strong>s stratégies et <strong>de</strong>srecommandations appropriées pour accélérer l’industrialisation en Afrique.14. Le Secrétaire exécutif adjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA a souligné le rôle important que <strong>la</strong> CEA jouait enappui au développement <strong>de</strong> l’Afrique, notamment en faisant mieux entendre <strong>la</strong> voix du continent dansles processus mondiaux re<strong>la</strong>tifs aux discussions sur les changements climatiques et le commerce, endéfinissant <strong>la</strong> position africaine commune sur le programme <strong>de</strong> développement pour l’après-2015, enfaisant <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération Sud-Sud aux fins <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d’infrastructures et dudéveloppement du commerce et <strong>de</strong> l’agriculture, et en luttant contre le problème <strong>de</strong>s flux financiersillicites en provenance d’Afrique. La CEA avait également entrepris une étu<strong>de</strong> particulièrementimportante sur les re<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> l’Afrique avec les pays dits BRICS.15. Dans son allocution, M. Maxwell Mkweza<strong>la</strong>mba, Commissaire <strong>de</strong> l’Union africaine aux affaireséconomiques, a fait observer que le débat sur le thème <strong>de</strong> l’industrialisation au service <strong>de</strong> l’émergence<strong>de</strong> l’Afrique aurait dû avoir lieu <strong>de</strong>puis longtemps étant donné que l’Afrique ne représentait que 12 %du PIB mondial. Le continent bénéficiait également d’une popu<strong>la</strong>tion jeune qui pourrait être utiliséepour exploiter les vastes ressources naturelles dont le continent était doté afin <strong>de</strong> réaliser uneindustrialisation rapi<strong>de</strong> et <strong>la</strong> transformation structurelle nécessaire. La présente conférence offrait doncl’occasion <strong>de</strong> débattre <strong>de</strong> mesures visant à promouvoir l’industrialisation fondée sur les produits <strong>de</strong>base, qui serait synonyme d’une plus gran<strong>de</strong> valeur ajoutée sur les ressources naturelles en Afrique, <strong>de</strong>création d’emplois pour les jeunes en particulier et <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. Pour quel’industrialisation puisse décoller, il convenait <strong>de</strong> combler les <strong>la</strong>cunes constatées <strong>de</strong> longue date dansles domaines <strong>de</strong>s infrastructures, <strong>de</strong>s ressources humaines et <strong>de</strong>s finances, ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> science et <strong>de</strong><strong>la</strong> technologie. Comme l’année 2013 marquait le cinquantième anniversaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> création <strong>de</strong>l’Organisation <strong>de</strong> l’Unité africaine (OUA), <strong>de</strong>venue l’Union africaine, il serait également opportun <strong>de</strong>réfléchir aux succès et aux difficultés du développement au cours <strong>de</strong>s 50 <strong>de</strong>rnières années afin <strong>de</strong>définir le programme <strong>de</strong> l’Union africaine pour les 50 prochaines années.16. S’exprimant au nom du Gouvernement ivoirien, <strong>la</strong> Ministre auprès du Premier Ministre chargée<strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> l’économie, Mme Nialé Kaba, a souhaité aux participants <strong>la</strong> bienvenue à Abidjan et àTraduction certifiée par PDS