Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 20Séance d’information à l’intention des ministres [point 5 de l'ordre du jour]A. Principaux points de la présentation79. Trois grands points de l'ordre du jour ont été présentés au cours de cette séance. Le premier étaitle projet Afrique 2063, qui a été présenté par M. Maxwell Mwezalamba, qui a informé les ministresque l'étude était le fruit d’une initiative conjointe de la Commission de la CUA, du Nouveau partenariatpour le développement de l’Afrique (NEPAD), de la CEA et de la BAD, et que les responsables de cesinstitutions en constituaient l'organe de surveillance. L'étude se voulait une réflexion sur les réalités del'Afrique (où en est le continent) 50 ans après les indépendances et sur sa future trajectoire dedéveloppement (où va le continent). L'étude sur l’Afrique en 2063 était un programme commun pour lacroissance et le développement durables, fondé sur les valeurs de participation et de collaboration entretoutes les parties prenantes, y compris les États membres de l'Union africaine, les communautéséconomiques régionales, la CEA et la BAD.80. Par ailleurs, le projet s'inspirait de plans de développement africains précédents, tels que le Pland'action de Lagos, le Traité d'Abuja et le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique(NEPAD), mais qu'elle mettait un accent particulier sur les résultats et la mise en place d'un système etd’un processus de mise en œuvre axés sur les résultats. Certains des objectifs de l'étude étaient :l’établissement d'un cadre stratégique, l'élaboration d'un modèle de données de base et la mise en placed’un cadre général de suivi et d’évaluation. Il a indiqué l'échéancier établi pour l'étude ainsi que lesdivers processus de consultation.81. Le deuxième point de l'ordre du jour de la séance a porté sur le thème « Promouvoir lacroissance et l'emploi par l'impôt, le commerce et la transparence: ordre du jour du G8 de 2013 », qui aété présenté par M. Chris Austen, Directeur au Département du développement international duRoyaume-Uni. Il a informé les ministres que les relations avec le monde en développement, notammentl’Afrique, avaient radicalement changé et que l'Afrique était en fait un bel exemple de réussite. Il asouligné que les questions commerciales et fiscales étaient importantes pour l'industrialisation et quel'ordre du jour du G8 avait pour objectif général de favoriser l'avènement d'une révolution de latransparence, qui donnerait aux citoyens les moyens de demander des comptes à leur gouvernement. LeG8 continuerait d’apporter son soutien aux efforts et aux initiatives visant à lutter contre le blanchimentd'argent et les flux financiers illicites en provenance de l'Afrique. Le Groupe avait également à cœur depromouvoir de nouvelles initiatives sur les données et les normes techniques, dans le cadre des effortsvisant à favoriser la transparence.82. Le troisième point de l'ordre du jour, présenté par M. Ulrich Jacoby, Chef adjoint de la Divisiondes partenariats mondiaux du FMI, a porté sur le renforcement des capacités . M. Ulrich a donné unaperçu des activités de renforcement des capacités menées par l'Institut de formation du FMI et s'estfélicité du fait que la Conférence avait mis l'accent sur le développement des capacités et la formation.Il a indiqué la répartition géographique des centres de l’Institut de formation du FMI, en soulignant lafaible présence de ces centres dans la région africaine. M. Ulrich a trouvé paradoxal que, tout en étantla région où les besoins de renforcement des capacités se font le plus sentir, l'Afrique soit aussi larégion qui bénéficie le moins de la formation dans ce domaine, en partie à cause du manque de centresde formation sur le continent. Le FMI avait lancé en Afrique un appel à candidatures pour accueillir descentres de renforcement de capacités du FMI; mais qu’un seul pays, Maurice, avait fait une offreTraduction certifiée par PDS