Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 59e) Les PMA ont été instamment invités à faire de l’intégration et de la coopérationrégionales des stratégies d’expansion des échanges et de création d’emploi.57. Dans la discussion qui a suivi, le Comité a félicité la CEA pour son exposé sur la question et ademandé que l’examen du Programme d’action d’Istanbul devienne un point régulier de l’ordre du jourde la Conférence. Aux recommandations du secrétariat, le Comité a ajouté que la CEA et la CUAdevraient institutionnaliser l’examen de la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul en faveurdes PMA, consacrer à cet examen plus de temps, organiser le débat sur une base thématique et assurerune représentation adéquate des PMA à la réunion annuelle conjointe.2. Nouvelles orientations stratégiques de la CEA58. Le secrétariat a fait un exposé sur les nouvelles orientations stratégiques de la CEA adoptéespour appuyer le programme de développement et de transformation de l’Afrique, en rappelant lesprécédentes réformes entreprises par la CEA pour se repositionner. Parmi les mutations remarquablesayant marqué l’environnement mondial, figuraient la nouvelle phase de mondialisation et leschangements fondamentaux survenus dans la répartition de la puissance économique au niveaumondial, avec l’émergence de nombreux pays du monde du Sud comme nouveaux centres de pouvoiréconomique. Ces transformations survenues à l’échelle mondiale avaient coïncidé avec deschangements remarquables sur le continent africain lui-même, notamment le fait qu’il était devenul’une des régions du monde avec les plus hauts taux de croissance économique. Cela s’étaitaccompagné d’améliorations bienvenues en matière de gouvernance, qui avaient été facilitées parl’émergence de divers mécanismes et normes institutionnels nationaux et régionaux et une réductionsignificative des conflits sur une grande partie du continent.59. Dans le contexte des mutations mondiales et régionales, la CEA avait dû se repositionner pourmieux appuyer le programme de développement et de transformation du continent. Les participants ontété informés du vaste processus de consultation qui avait présidé à cet exercice de repositionnement etauquel avaient participé toutes les grandes parties prenantes concernées par la CEA (les chefs d’État etde gouvernement africains et leurs ministres des finances et de la planification économique, lesambassadeurs africains, les partenaires multilatéraux et bilatéraux, et plus important encore, lepersonnel de la CEA). Le secrétariat a exposé les principaux éléments du recalibrage de la CEA, àsavoir le recentrage de son programme de travail et la révision de ses méthodes de travail etd’exécution de son programme.60. Dans les discussions qui ont suivi, les experts ont exprimé leur ferme soutien à l’initiative deréforme de la CEA. En particulier, le Comité s’est félicité de la priorité accordée à la production dedonnées, notamment statistiques, sur les divers aspects sociaux et économiques du programme dedéveloppement de l’Afrique comme le seul moyen pour le continent de produire sa propre histoire. Demême, les participants ont reconnu la place centrale du renforcement des capacités, étant donné lesdéficits observés dans ce domaine, véritable obstacle à la mise en œuvre des stratégies proposées et à laréalisation des objectifs de développement du continent.61. Le Comité a recommandé qu’il soit procédé à une évaluation des progrès accomplis par lecontinent dans ses efforts d’intégration, en vue d’identifier les faiblesses auxquels fait face le processuset d’établir des plans stratégiques avec des objectifs clairs et des échéanciers assortis de mécanismesTraduction certifiée par PDS