Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 4924. Les débats qui ont suivi ont mis en lumière un certain nombre de points et de recommandationsimportants:a) Les pays africains ont été invités à adopter une approche multisectorielle dans lesinterventions en matière de santé, afin d’accélérer les progrès dans ce domaine;b) Il était nécessaire d’accroître les investissements dans la production agricole et les agroindustries,en tant que stratégie visant à accélérer la réalisation de la sécurité alimentaire, voirel’autosuffisance alimentaire.c) Les pays africains ont été invités à jouer un rôle de premier plan dans la définition etl’élaboration du programme de développement pour l’après-2015, afin de faire en sorte que ceprogramme réponde vraiment aux besoins de développement du continent;d) Tout programme de développement pour l’après-2015 devait être suffisamment inclusif,sans que soit nécessairement élargie la portée des indicateurs et objectifs de développement contenusdans les OMD, et le processus doit suivre une approche ascendante au lieu de la traditionnelle approchedescendante qui a caractérisé la formulation des programmes ou cadres de développement antérieurs;e) Des statistiques fiables et la capacité de mettre au point des indicateurs appropriésétaient très importantes pour mesurer et suivre les progrès accomplis dans le développement del’Afrique;f) Les débats en cours sur le programme de développement pour l’après-2015 devraientpermettre les ajustements nécessaires pour accélérer les progrès vers la réalisation des OMD d’ici à2015.Évaluation des progrès de l’intégration régionale en Afrique [point 5 de l’ordre du jour]25. Dans son exposé, le secrétariat s’est interrogé sur la portée des progrès accomplis après 50 ansd’efforts en vue de l’intégration régionale de l’Afrique. Les réalisations modestes obtenues à ce jourcomprenaient la mise en place d’un marché commun et d’une union douanière en Afrique de l’Est et lamise en place de plusieurs projets pour promouvoir l’intégration, malgré les difficultés de financement.Des progrès avaient aussi été faits dans la mise en place d’institutions nécessaires à cette intégration,tels la Banque africaine de développement et le Parlement panafricain, tandis que des discussionsétaient en cours concernant la création du Fonds monétaire africain et de la Banque africained’investissement, entre autres.26. Plusieurs obstacles à l’intégration régionale ont été mis en évidence : la libre circulation despersonnes restait problématique; le financement des projets d’intégration continuait de dépendre engrande partie de contributions extérieures; la micro-souveraineté sévissait encore et restait un obstacle àl’intégration politique; les différences linguistiques continuaient d’entraver l’unité du continent; lesstatistiques, un facteur fondamental de souveraineté, avaient été négligées; le commerce intra-africaindemeurait faible (10 % des échanges totaux du continent); et la création d’une monnaie unique étaitencore une perspective lointaine, avec plus de 40 monnaies actuellement en circulation sur le continent.Traduction certifiée par PDS