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Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

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E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 21acceptée qui avait abouti à <strong>la</strong> création du centre <strong>de</strong> formation du FMI dans le pays. Le Centre offraitdifférents types <strong>de</strong> formation – élémentaire et technique – aux pays africains. Il était nécessaire que lespays africains s’approprient ce centre, en lui apportant un appui financier notamment..B. Points sail<strong>la</strong>nts <strong>de</strong>s discussions83. Les participants ont félicité <strong>la</strong> CEA, <strong>la</strong> CUA et <strong>la</strong> BAD pour l’étu<strong>de</strong> concernant le projetAfrique 2063. Ils ont néanmoins <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s éc<strong>la</strong>ircissements sur le <strong>de</strong>gré d'attention que l'étu<strong>de</strong>accor<strong>de</strong>rait aux questions d'intégration, notamment l'intégration financière du continent par l'adoptiond'une monnaie commune. Le Commissaire Mkweza<strong>la</strong>mba a rassuré les participants que l'intégration,notamment financière, était p<strong>la</strong>cée au premier rang <strong>de</strong>s priorités dans l’étu<strong>de</strong>, et que <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong>création d'une banque centrale africaine étaient en cours et qu'un projet <strong>de</strong> stratégie commune pour <strong>la</strong>création d'une banque centrale et d’une monnaie communes, était en voie d'achèvement. Le documenten question soulignait c<strong>la</strong>irement un certain nombre <strong>de</strong> conditions préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> création d'une zonemonétaire commune et d’une banque centrale.84. Si les participants ont salué l'idée <strong>de</strong> création <strong>de</strong> l'Institut <strong>de</strong> formation pour l’Afrique du FMI,ils ont cependant <strong>de</strong>mandé pourquoi les ressources <strong>de</strong>vant servir à créer cet établissement ne pouvaientêtre plutôt utilisées pour soutenir les institutions <strong>de</strong> formation sur le renforcement <strong>de</strong>s capacités déjàexistantes sur le continent. La réponse qui leur a été donnée est <strong>la</strong> suivante : quand bien même le FMIsouhaitait combiner son assistance technique avec <strong>la</strong> formation, ce n’était pas faisable du fait que lesmoyens techniques n’étaient pas adaptés pour appuyer <strong>la</strong> formation et qu’une telle démarche se heurtaità <strong>de</strong>s contraintes juridiques et financières complexes.C. Recommandations85. La Conférence a recommandé <strong>la</strong> création d'un modèle pour mesurer les progrès en matièred'intégration.Nouvelle orientation stratégique <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA [point 6 <strong>de</strong> l’ordre du jour]86. La séance a été présidée par M. Albert Toikeusse Mabri, Ministre du p<strong>la</strong>n et du développement<strong>de</strong> <strong>la</strong> Côte d'Ivoire.87. M. Carlos Lopes, Secrétaire général adjoint <strong>de</strong> l'ONU et Secrétaire exécutif <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA a, aprèsavoir exposé les justifications <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle orientation stratégique, expliqué que le mon<strong>de</strong> changeait,qu’il en était <strong>de</strong> même pour l'Afrique et que <strong>la</strong> CEA <strong>de</strong>vait également changer pour rester pertinentedans un paysage en mutation dans le programme <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> l'Afrique. Il a donné commeexemples <strong>de</strong>s secteurs dans lesquels le mon<strong>de</strong> et l'Afrique changeaient. Il a également fait observerqu'au cœur du processus <strong>de</strong> recalibrage, il y avait <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong> mettre « L'Afrique d'abord » dans lesactivités <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA. Le travail <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission serait réaligné en mettant l'accent sur quatre activitésessentielles, à savoir : a) renforcer <strong>la</strong> rigueur et <strong>la</strong> pertinence du savoir produit par <strong>la</strong> Commission ; b)faire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA une source d’analyses et <strong>de</strong> réflexions sur le développement <strong>de</strong> l'Afrique faisantautorité ; c) créer du savoir étayé par <strong>de</strong>s statistiques soli<strong>de</strong>s et d) améliorer <strong>la</strong> présentation et <strong>la</strong>diffusion <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> savoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA à leurs principaux <strong>de</strong>stinataires.Traduction certifiée par PDS

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