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Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

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E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)INTRODUCTION1. La sixième réunion annuelle <strong>conjointe</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>sfinances <strong>de</strong> l’Union africaine et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres africains <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong> <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nification et du développement économique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission économique pour l’Afrique s’esttenue les 25 et 26 mars 2013 à Abidjan (Côte d'Ivoire), sur le thème: L’industrialisation au service <strong>de</strong>l’émergence <strong>de</strong> l’Afrique.2. Les travaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence se sont fondés sur le constat que <strong>la</strong> croissance récemmentenregistrée en Afrique n’avait pas profité au plus grand nombre, puisque <strong>de</strong>s millions d’Africainsétaient encore enfermés dans le cercle vicieux <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. La raison principale en était l’absence <strong>de</strong>diversification <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> croissance et, notamment, <strong>la</strong> persistance d’une trop forte dépendance visà-vis<strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> produits primaires. Il a aussi été relevé que <strong>la</strong> croissance s’était opérée engran<strong>de</strong> partie sans créer d’emplois et s’était même accompagnée d’une montée <strong>de</strong>s inégalités danscertains pays. En outre, les importantes ressources naturelles <strong>de</strong> l’Afrique étaient extraites et exportéesà l’état brut et non sous forme <strong>de</strong> produits finis. Par conséquent, aucune valeur n’était ajoutée auxexportations <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> l’industrie extractive du continent. C’était une gran<strong>de</strong> occasion manquée <strong>de</strong>réaliser un développement économique plus robuste, plus diversifié et plus durable. Il s’y ajoutait quecertaines <strong>de</strong> ces ressources représentaient un avoir irremp<strong>la</strong>çable et non renouve<strong>la</strong>ble et que leurexploitation entretenait généralement peu <strong>de</strong> liens avec le reste <strong>de</strong> l’économie, d’où une contribution auproduit intérieur brut (PIB) plus faible que ce qu’elle pourrait être. En outre, sa dépendance vis-à-vis<strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> produits primaires <strong>la</strong>issait l’Afrique à <strong>la</strong> merci tant <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong>s prixmondiaux <strong>de</strong>s matières premières que <strong>de</strong> l’instabilité économique qui en résultait.3. L’accélération <strong>de</strong> l’industrialisation <strong>de</strong> l’Afrique était un <strong>de</strong>s moyens par lesquels les gainsrécents en matière <strong>de</strong> croissance économique pouvaient être maintenus. L’industrialisationcontribuerait également à <strong>la</strong> création durable <strong>de</strong> richesse, les ressources naturelles et les autres matièrespremières du continent étant converties en produits à valeur ajoutée <strong>de</strong>stinés à être exportés vers lesmarchés mondiaux. De plus, l’industrialisation ai<strong>de</strong>rait à édifier <strong>de</strong>s économies concurrentiellessusceptibles d’être intégrées <strong>de</strong> manière productive dans l’économie mondiale. Elle était donc unecondition préa<strong>la</strong>ble au développement accéléré <strong>de</strong> l’Afrique.4. Les participants ont échangé leurs vues sur <strong>la</strong> manière dont les pays africains pourraientconcevoir et mettre en œuvre <strong>de</strong>s stratégies et politiques industrielles efficaces appuyant <strong>la</strong> création <strong>de</strong>valeur ajoutée et <strong>la</strong> transformation économique et réduisant <strong>la</strong> dépendance à l’égard <strong>de</strong> <strong>la</strong> production et<strong>de</strong> l’exportation <strong>de</strong> produits non transformés. Ces stratégies <strong>de</strong>vraient non seulement être axées sur unecroissance à long terme forte et durable, mais aussi garantir que les bénéfices tirés d’une tellecroissance soient <strong>la</strong>rgement partagés afin <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> pauvreté et d’améliorer le niveau <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> tousles Africains.5. La Conférence était organisée autour <strong>de</strong> quatre séances plénières: a) Accélérerl’industrialisation <strong>de</strong> l’Afrique, b) Industrialisation et transformation structurelle <strong>de</strong> l’Afrique, c)P<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> l’industrialisation et d) Financement <strong>de</strong> l’industrialisation <strong>de</strong> l’Afrique. LaConférence, qui a fait appel à <strong>de</strong>s experts d’Afrique et d’ailleurs, a été organisée <strong>de</strong> manière à êtreinteractive.Traduction certifiée par PDS

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