Traduction certifiée par PDSE/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 19<strong>Rapport</strong> avait été établi par une équipe <strong>conjointe</strong> d'experts <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong> l'UA et <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA.Après avoir présenté <strong>la</strong> chronologie <strong>de</strong>s sujets traités dans les précé<strong>de</strong>ntes éditions du <strong>Rapport</strong>économique sur l’Afrique, il a précisé que le thème du présent rapport avait été arrêté à l’issue <strong>de</strong>discussions et que le rapport lui-même avait été é<strong>la</strong>boré suivant un processus inclusif et participatif etbasé sur les recommandations <strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> l’UA et<strong>de</strong> <strong>la</strong> Conférence <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s finances, <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification et du développement économique <strong>de</strong> <strong>la</strong>CEA, <strong>de</strong> 2012.75. Dans sa présentation, M. Carlos Lopes a souligné que le <strong>Rapport</strong> économique sur l’Afrique,2013 comportait neuf étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas portant sur <strong>de</strong>s pays africains qui ont réussi à s'industrialiser endépit <strong>de</strong> conditions difficiles. L'Afrique avait besoin <strong>de</strong> collecter ses données et <strong>de</strong> se les approprier <strong>de</strong>manière à raconter sa propre histoire. Non seulement une industrialisation massive en Afrique étaitnécessaire, elle était également réalisable à gran<strong>de</strong> échelle.76. Le Secrétaire exécutif a ensuite présenté les principales recommandations du rapport ainsi qu’ilsuit :Les pays africains doivent:• É<strong>la</strong>borer une politique d'industrialisation appropriée;• Ajouter une valeur significative à leurs produits issus <strong>de</strong>s activités extractives et avoir unestratégie globale en matière d’exportation;• Appliquer <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne d’approvisionnement et <strong>de</strong>smécanismes <strong>de</strong> contrôle dans les sociétés dominantes;• Développer les compétences locales et les capacités technologiques;• Négocier <strong>de</strong>s accords commerciaux régionaux;• Améliorer <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s politiques en assurant <strong>la</strong> coordination entre les ministèresconcernés ;• S’attaquer <strong>de</strong> façon urgente aux problèmes d'infrastructure et aux goulets d'étranglement.77. M. Lopes a conclu en disant que <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> ces recommandations permettrait aux paysafricains <strong>de</strong> franchir une étape dans <strong>la</strong> transformation structurelle.78. Dans son allocution, le Ministre Mabri a remercié tous ceux qui ont aidé à l’é<strong>la</strong>boration et à <strong>la</strong>publication <strong>de</strong> l'édition 2013 du <strong>Rapport</strong> économique sur l’Afrique et a informé l'assistance que <strong>de</strong>sexemp<strong>la</strong>ires avaient été distribués à tous les participants à <strong>la</strong> Conférence. Il a également souligné le rôleessentiel <strong>de</strong> l'infrastructure dans l'industrialisation ainsi que <strong>de</strong> son financement. La CEA <strong>de</strong>vraitréfléchir à d’autres moyens <strong>de</strong> financer l'industrialisation. S’agissant du financement, le Ministre asalué le rapport pour les très importantes recommandations en matière <strong>de</strong> réforme <strong>de</strong> politique qu’ilcontenait, avant <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer le <strong>Rapport</strong> économique sur l’Afrique 2013, officiellement <strong>la</strong>ncé.
E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 20Séance d’information à l’intention <strong>de</strong>s ministres [point 5 <strong>de</strong> l'ordre du jour]A. Principaux points <strong>de</strong> <strong>la</strong> présentation79. Trois grands points <strong>de</strong> l'ordre du jour ont été présentés au cours <strong>de</strong> cette séance. Le premier étaitle projet Afrique 2063, qui a été présenté par M. Maxwell Mweza<strong>la</strong>mba, qui a informé les ministresque l'étu<strong>de</strong> était le fruit d’une initiative <strong>conjointe</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission <strong>de</strong> <strong>la</strong> CUA, du Nouveau partenariatpour le développement <strong>de</strong> l’Afrique (NEPAD), <strong>de</strong> <strong>la</strong> CEA et <strong>de</strong> <strong>la</strong> BAD, et que les responsables <strong>de</strong> cesinstitutions en constituaient l'organe <strong>de</strong> surveil<strong>la</strong>nce. L'étu<strong>de</strong> se vou<strong>la</strong>it une réflexion sur les réalités <strong>de</strong>l'Afrique (où en est le continent) 50 ans après les indépendances et sur sa future trajectoire <strong>de</strong>développement (où va le continent). L'étu<strong>de</strong> sur l’Afrique en 2063 était un programme commun pour <strong>la</strong>croissance et le développement durables, fondé sur les valeurs <strong>de</strong> participation et <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration entretoutes les parties prenantes, y compris les États membres <strong>de</strong> l'Union africaine, les communautéséconomiques régionales, <strong>la</strong> CEA et <strong>la</strong> BAD.80. Par ailleurs, le projet s'inspirait <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns <strong>de</strong> développement africains précé<strong>de</strong>nts, tels que le P<strong>la</strong>nd'action <strong>de</strong> Lagos, le Traité d'Abuja et le Nouveau Partenariat pour le développement <strong>de</strong> l'Afrique(NEPAD), mais qu'elle mettait un accent particulier sur les résultats et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un système etd’un processus <strong>de</strong> mise en œuvre axés sur les résultats. Certains <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> étaient :l’établissement d'un cadre stratégique, l'é<strong>la</strong>boration d'un modèle <strong>de</strong> données <strong>de</strong> base et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ced’un cadre général <strong>de</strong> suivi et d’évaluation. Il a indiqué l'échéancier établi pour l'étu<strong>de</strong> ainsi que lesdivers processus <strong>de</strong> consultation.81. Le <strong>de</strong>uxième point <strong>de</strong> l'ordre du jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance a porté sur le thème « Promouvoir <strong>la</strong>croissance et l'emploi par l'impôt, le commerce et <strong>la</strong> transparence: ordre du jour du G8 <strong>de</strong> 2013 », qui aété présenté par M. Chris Austen, Directeur au Département du développement international duRoyaume-Uni. Il a informé les ministres que les re<strong>la</strong>tions avec le mon<strong>de</strong> en développement, notammentl’Afrique, avaient radicalement changé et que l'Afrique était en fait un bel exemple <strong>de</strong> réussite. Il asouligné que les questions commerciales et fiscales étaient importantes pour l'industrialisation et quel'ordre du jour du G8 avait pour objectif général <strong>de</strong> favoriser l'avènement d'une révolution <strong>de</strong> <strong>la</strong>transparence, qui donnerait aux citoyens les moyens <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s comptes à leur gouvernement. LeG8 continuerait d’apporter son soutien aux efforts et aux initiatives visant à lutter contre le b<strong>la</strong>nchimentd'argent et les flux financiers illicites en provenance <strong>de</strong> l'Afrique. Le Groupe avait également à cœur <strong>de</strong>promouvoir <strong>de</strong> nouvelles initiatives sur les données et les normes techniques, dans le cadre <strong>de</strong>s effortsvisant à favoriser <strong>la</strong> transparence.82. Le troisième point <strong>de</strong> l'ordre du jour, présenté par M. Ulrich Jacoby, Chef adjoint <strong>de</strong> <strong>la</strong> Division<strong>de</strong>s partenariats mondiaux du FMI, a porté sur le renforcement <strong>de</strong>s capacités . M. Ulrich a donné unaperçu <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités menées par l'Institut <strong>de</strong> formation du FMI et s'estfélicité du fait que <strong>la</strong> Conférence avait mis l'accent sur le développement <strong>de</strong>s capacités et <strong>la</strong> formation.Il a indiqué <strong>la</strong> répartition géographique <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> formation du FMI, en soulignant <strong>la</strong>faible présence <strong>de</strong> ces centres dans <strong>la</strong> région africaine. M. Ulrich a trouvé paradoxal que, tout en étant<strong>la</strong> région où les besoins <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>s capacités se font le plus sentir, l'Afrique soit aussi <strong>la</strong>région qui bénéficie le moins <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation dans ce domaine, en partie à cause du manque <strong>de</strong> centres<strong>de</strong> formation sur le continent. Le FMI avait <strong>la</strong>ncé en Afrique un appel à candidatures pour accueillir <strong>de</strong>scentres <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong> capacités du FMI; mais qu’un seul pays, Maurice, avait fait une offreTraduction certifiée par PDS