Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 56j) La Commission de l’Union africaine devrait sensibiliser les États membres aux cadres etaux feuilles de route continentaux existants en matière d’industrialisation;k) La Commission économique pour l’Afrique et la Commission de l’Union africainedevraient fournir une assistance aux États membres pour la mise au point et l’application de stratégiesindustrielles qui soient en conformité avec les cadres stratégiques régionaux existants tels que le Pland’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique;l) La Commission économique pour l’Afrique devrait entreprendre une étude sur le rôledes femmes dans le processus d’industrialisation;m) La Banque africaine de développement et les autres institutions de financement dudéveloppement aux plans national, sous-régional et régional devraient apporter un appui à lamobilisation des ressources en faveur des projets nationaux et régionaux d’industrialisation;n) Les pays africains devraient faire du financement de l’industrialisation une prioritéessentielle dans leur planification et leur développement, notamment en allouant des ressourcessuffisantes et en créant des conditions propices à la mobilisation des ressources intérieures;o) Inviter la Banque africaine de développement et les autres institutions de financement dudéveloppement aux plans national et sous-régional à apporter un appui à la mobilisation des ressourcesen faveur des projets nationaux et régionaux d’industrialisation et de réalisation d’infrastructures, detransport, d’énergie et de communication.Mise en œuvre des résultats de Rio+20 en Afrique [point 8 de l’ordre du jour]50. Au titre de ce point de l’ordre du jour, un représentant du secrétariat a fait une présentation surles progrès accomplis dans la mise en œuvre des conclusions de la Conférence des Nations Unies sur ledéveloppement durable (Rio+20). La présentation avait pour but de recevoir l’approbation et uneorientation quant à la mise en œuvre des textes issus de la Conférence en Afrique. Le document final deRio+20 intitulé « L’avenir que nous voulons » prenait en compte et traitait largement lespréoccupations, les intérêts et les priorités de l’Afrique, ainsi qu’ils étaient exprimés dans laDéclaration consensuelle destinée à la Conférence et adoptée à la réunion préparatoire régionaled’octobre 2011. L’Afrique devait continuer d’agir de manière stratégique et mettre à profit ladynamique politique engendrée en faveur du développement durable par Rio+20 pour faire en sorte queles conclusions de la Conférence soient traduites en programmes d’action concrets visant à accélérer lesprogrès vers le développement durable dans la région.51. Dans la présentation, l’attention des participants a été appelée sur la Réunion régionaled’application pour l’Afrique tenue en novembre 2012, organisée conjointement par la CEA, la CUA, laBAD et le DAES lors de la vingtième session de la Commission du développement durable. LaRéunion régionale d’application portait spécifiquement sur les implications pour l’Afrique desconclusions de Rio+20. Le document adopté à l’issue de la Réunion constituait la contributioncollective de l’Afrique aux processus de suivi de l’après-Rio+20 et fournissait un cadre pourl’engagement du continent dans les processus mondiaux et la mise en œuvre des conclusions deRio+20. Aussi, les ministres responsables de la planification, de l’économie et des finances avaient-ilsTraduction certifiée par PDS