Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 25l'investissement direct étranger (IDE) dans le développement ; la rénovation de l'infrastructure ; lacréation de valeur ajoutée, la gouvernance économique notamment la corruption, et le programme dedéveloppement de l'après 2015.101. Un représentant de la Guinée équatoriale a également salué le Secrétaire exécutif pour sanouvelle vision. Il était important de considérer les questions africaines sérieusement. Il a ajouté qu'ilfallait également examiner comment amener le secteur privé à s’intéresser au développement.S'agissant du financement du développement, il a estimé que les institutions financières internationales(IFI) ne pouvaient à elles seules financer tous les besoins de l'Afrique et qu'il y avait lieu d’explorerd'autres sources de financement, la mobilisation de ressources intérieures notamment.102. Un représentant du Niger a également pris la parole et a, dans sa présentation, salué la vision duSecrétaire exécutif pour la CEA. Il a estimé que la planification devait être réhabilitée en Afrique encréant s'il le fallait même des ministères de la planification autonomes. Il a également convenu avec lesintervenants qu'il était nécessaire d'examiner le financement du développement plus à fond.103. Un représentant du Maroc a également félicité le Secrétaire exécutif pour sa vision, s'agissanten particulier du volet des statistiques. Il a souligné l'importance des profils de risque au niveau despays. Il a indiqué qu'il devait y avoir une meilleure coordination pour la mise en œuvre de la stratégie etque cet aspect devrait bénéficier du rang de priorité le plus élevé. Il a conseillé à la CEA de mettredavantage l'accent sur des domaines tels que la création de valeur ajoutée, mais également sur lesmoyens d'associer l’ensemble des ministères et pas seulement ceux des finances et de la planification,afin de faciliter la mise en œuvre au niveau des pays. Il s'est également félicité de l'invitation faite auxétudiants par l’Algérie et a indiqué que le Maroc était également disposé à partager son expertise avecla CEA.104. Dans sa réponse, le Ministre Mabri a, au nom de son Gouvernement, offert d'abriter l'Institutafricain des statistiques en Côte d'Ivoire. Il a ensuite invité le Secrétaire exécutif à répondre auxobservations des participants.105. Le Secrétaire exécutif a remercié les ministres pour le large consensus qui s’était dégagé autourde la nouvelle voie définie pour la CEA. Il a indiqué que toutes les observations seraient prises encompte pour façonner l'orientation de la nouvelle stratégie. S'agissant de la mesure de l'intégrationrégionale, il a proposé que la CEA élabore un indice d'intégration régionale qui serait utilisé par lespays pour mesurer leur niveau d'intégration régionale.106. Le Secrétaire exécutif a également informé les ministres que la CEA allait, dans un avenirproche, établir un rapport pays sur le développement africain qui comporterait le profil de chaque paysainsi qu’une analyse de risque actualisée chaque trimestre. Ce serait un moyen de rendre la CEA pluspertinente pour ses parties prenantes. Il a également indiqué qu’une nouvelle unité serait créée à laCEA, qui serait dédiée au renouvellement de la planification et partagerait les enseignements enmatière de planification. Une autre unité sur les prévisions serait également créée avec pour tâched’établir des prévisions concernant les indicateurs clés. La CEA mettrait également en place un réseaude spécialistes du travail technique, si c'était nécessaire.Traduction certifiée par PDS