Rapport de la sixième réunion conjointe - United Nations Economic ...

E/ECA/CM/46/6AU/CAMEF/MIN/Rpt(VIII)Page 47la conférence. Elle a remercié la Commission de l’Union africaine et la Commission économique pourl’Afrique de l’honneur conféré à son pays d’organiser la Conférence de cette année. Elle a ajouté que latenue de la réunion était également le signe de l’adhésion et du soutien remarquables des autres paysafricains au relèvement et au nouvel essor de la Côte d’Ivoire.17. Mme Kaba a noté que le choix du thème de la conférence, l’industrialisation au service del’émergence de l’Afrique, soulignait combien l’industrialisation avait un rôle essentiel pour ledéveloppement du continent. Elle a mis en évidence certains des principaux défis et obstacles que lespays africains devraient surmonter dans le contexte de l’industrialisation, notamment la nécessité depromouvoir une croissance partagée et de convertir les ressources naturelles de l’Afrique enmarchandises à haute valeur ajoutée et l’importance de la transformation structurelle et de ladiversification. Parlant de l’expérience de son pays en matière d’industrialisation, la Ministre a indiquéque la Côte d’Ivoire aspirait à obtenir le statut de pays à revenu intermédiaire d’ici à 2020, objectifpoursuivi et mis en œuvre dans le cadre du programme national du pays sur l’industrialisation adoptéen 2012. Le plan mettait l’accent sur la promotion du secteur privé comme moteur de la croissanceéconomique et de l’industrialisation et devrait contribuer à attirer les investissements étrangers directs.Les conclusions de la réunion aideraient la Côte d’Ivoire à finaliser sa politique industrielle.18. À l’issue de son allocution liminaire, la Ministre, au nom du Gouvernement ivoirien, a déclaréofficiellement ouverte la réunion du Comité d’experts de la sixième réunion annuelle conjointe de laConférence des ministres de l’économie et des finances de l’Union africaine et de la Conférence desministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA.Évolution récente de la situation économique et sociale en Afrique [point 3 de l’ordre du jour]19. Un représentant du secrétariat a donné un aperçu de l’évolution récente de la situationéconomique et sociale en Afrique. Dans l’ensemble, la croissance était demeurée forte, s’établissant à5 % au-dessus de la moyenne mondiale, ce en dépit du marasme et de l’incertitude qui prévalaient àl’échelle mondiale. Cependant, les résultats économiques variaient selon les sous-régions et les secteurset la croissance restait tributaire des exportations de produits de base, malgré la diversification enfaveur des secteurs non producteurs de produits primaires. Les perspectives de croissance pour 2013étaient solides malgré le ralentissement de l’économie mondiale, mais elles étaient encore exposées àdivers risques. Les progrès en matière de développement social demeuraient lents et posaient un défi,étant donné que l’inégalité, la faim, la pauvreté et la piètre qualité de l’enseignement, le sous-emploi etle chômage restaient des sujets de préoccupation. La transformation structurelle, soutenue par lacréation de valeur ajoutée, était essentielle à la réduction de la pauvreté et à la croissance inclusive etqu’elle améliorait les conditions sociales en Afrique; elle devrait reposer sur une mobilisation accruedes ressources intérieures.20. Au cours des débats qui ont suivi, plusieurs participants ont fait observer que des taux decroissance positifs ne se traduisaient pas toujours par une croissance de grande qualité, pas plus qu’ilsne suffisaient pour un développement inclusif. Pour qu’elle soit durable et inclusive, la croissancedevait aller de pair avec la diversification économique et la création de valeur ajoutée.21. L’industrialisation accélérée pourrait contribuer à la réalisation d’un développement durable etinclusif en Afrique. Toutefois, il était nécessaire d’identifier et de refléter les différentes options ou lesTraduction certifiée par PDS