Aide-Conseils, Créer et Gérer une Entreprise, Jacques Daniel Rochat

Liquidités
Les richesses peuvent avoir différents
états, elles peuvent être
solides en donnant par exemple
de la valeur à des bâtiments,
des outils, des infrastructures,
etc. Pour devenir liquides, les
richesses doivent être converties
sur des supports symboliques et
mobiles tels que des billets de
banque, des pièces de monnaie
ou des titres.
Dans une entreprise, ce capital
de richesses pouvant rapidement
se déplacer et s’échanger
joue un rôle important, car c’est
ce « liquide » qui fait tourner la
machine en permettant d’acquécapacité
à valoriser les richesses
(rendement).
Dans une entreprise, l’investissement
concerne tous les achats
qui visent à financer l’« outil » de
production de l’entreprise : matériels,
locaux, véhicules... Comme
toutes ces choses vieillissent et
perdent de la valeur, le capital
investi est comptabilisé en tenant
compte de cette érosion, voir
sous amortissements.
Krach
Ce mot, tiré de l’allemand et signifiant
« bruit », sonne comme une
rapide déchirure.
En économie il décrit un effondrement
brutal des valeurs boursières
ou d’une entreprise.
L’économie mondiale a été
plusieurs fois affectée par des
débâcles financières. Parmi les
« Krachs » les plus célèbres, c’est
sans doute celui de 1929 qui a le
plus affecté le monde en plongeant
les Etats-Unis et l’Europe
dans une terrible dépression.
En Allemagne, le chômage et
l’impact créé par cette crise
permettront l’ascension du parti
nazi, et donc la Deuxième Guerre
mondiale. Plus récemment, l’économie
a vécu divers krachs retentissants,
comme « l’explosion » de
la bulle Internet en 2000, la crise
financière causée par des prêts
immobiliers aux USA (subprimes)
en 2008 ou encore la grande crise
des dettes des pays en 2010.
Sur un plan technique, un Krach
est souvent précédé par une
période d’euphorie. L’économie
est en croissance et les valeurs
des entreprises et boursières
montent. En vue d’accroître leurs
profits, les investisseurs s’emploient
à acquérir des actions,
des matières premières, ou des
biens immobiliers. Sous cette
pression, les prix montent artificiellement
au-delà de la valeur
réelle, la machine s’emballe en
créant ce que l’on appelle une
« bulle » financière. Toutefois,
la valeur réelle des choses finit
un jour ou l’autre par s’imposer.
La prise de conscience de la
surévaluation conduit à un réveil
brutal et une perte de confiance
générale, tout le monde cherche
alors à vendre ses actions ou ses
titres. L’explosion de la « bulle »
entraîne un effondrement global
en contaminant des valeurs réputées
comme étant sûres, c’est la
débâcle.
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