a_MIntresse__Septembre_2017
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ÇA SE PARTAGE<br />
ÉRIC GARAULT/PASCOANDCO<br />
DE RETOUR DANS L’ACTU<br />
Nous avions traité ces sujets il y a quelque temps dans Ça m’intéresse, et il y a du nouveau !<br />
Édito<br />
Matous ou<br />
toutous ?<br />
Êtes-vous plutôt chien<br />
ou chat ? Il semblerait<br />
qu’à l’instar de l’inimitié<br />
légendaire de ces bêtes,<br />
les humains aient à choisir<br />
leur camp. Deux études<br />
récentes nous en disent plus<br />
sur leur domestication.<br />
Chez les chiens, des<br />
variations de deux gènes<br />
seraient à l’origine de leur<br />
hypersociabilité, qui<br />
les distingue des loups dont<br />
ils descendent. Ce sont<br />
donc des causes génétiques<br />
qui expliqueraient l’amour<br />
inconditionnel de votre<br />
toutou envers vous… Quant<br />
au chat, une analyse vient<br />
d’expliquer comment<br />
ils ont conquis le monde :<br />
les céréales cultivées par<br />
les hommes et stockées dans<br />
les villages ont attiré des<br />
rongeurs et, avec eux, des<br />
chats. Deux moteurs de vie<br />
donc : le besoin irrépressible<br />
d’affection et un échange<br />
de bons procédés. Et si<br />
les chiens et les chats ne<br />
vous intéressent pas, vous<br />
pouvez tout de même<br />
vous émerveiller devant les<br />
capacités de certains<br />
animaux sauvages à utiliser<br />
des phénomènes physiques<br />
que l’homme a mis<br />
des siècles à maîtriser (lire<br />
page 70). Un peu d’humilité<br />
ne nuit pas…<br />
Mickaëlle Bensoussan,<br />
rédactrice en chef<br />
N o 431<br />
Les vaccins enveniment le débat<br />
Le gouvernement a annoncé sa volonté de rendre onze vaccins<br />
obligatoires en 2018, déclenchant polémiques et pétitions.<br />
Comme nous l’évoquions dans notre numéro de janvier,<br />
cette mesure était préconisée par le comité de concertation<br />
citoyenne sur la vaccination pour mettre fin à la coexistence<br />
de deux statuts de vaccins, non justifiés sur le plan de la santé<br />
publique. En effet, seules les vaccinations contre la diphtérie,<br />
le tétanos et la poliomyélite étaient jusqu’ici obligatoires, les<br />
autres n’étant que recommandées. À la liste des injections obligatoires<br />
devraient donc s’ajouter les immunisations contre<br />
l’Haemophilus influenzae de type B (à l’origine de pneumopathies<br />
et de méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole,<br />
les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (provoquant des<br />
méningites) et le pneumocoque (également responsable de<br />
pneumopathies et de méningites). Si cet élargissement des obligations<br />
vaccinales était voté par le Parlement, ces vaccins devraient<br />
être remboursés à 100 %, dès l’entrée en vigueur du<br />
texte — laquelle est prévue pour le début de l’année 2018.<br />
N o 419 Alerte sur le Q.I.<br />
des Français<br />
N o 435 Fragiles centrales<br />
Notre article sur les centrales<br />
nucléaires en mai dernier<br />
évoquait les causes principales<br />
du vieillissement de ces sites<br />
(corrosion, chocs thermiques,<br />
etc.). En Allemagne, la centrale<br />
de Brokdorf a été mise à l’arrêt<br />
pour une autre raison : une<br />
oxydation anormale des barres<br />
de combustible. L’explication ?<br />
Depuis 2015, elle est utilisée<br />
en complément de l’énergie<br />
éolienne et photovoltaïque,<br />
adaptant ainsi sa production en<br />
fonction de celle de ces autres<br />
sources d’énergie. Or une centrale<br />
ne peut fonctionner avec<br />
de brus ques changements de<br />
régime, car ils provoquent des<br />
pics de surpuissance dommageables<br />
pour le matériel.<br />
Une enquête publiée dans la revue<br />
The Intelligence a créé le buzz cet été, en<br />
rapportant que le quotient intellectuel (Q.I.)<br />
des Français a chuté de 3,8 points entre 1999<br />
et 2009. Une diminution que l’on retrouve<br />
dans tous les pays d’Europe du Nord. Comme<br />
nous l’expliquions en janvier 2016 dans<br />
notre magazine, on ne peut parler de baisse<br />
d’intelligence en se fondant sur ce seul<br />
indicateur : les tests de Q.I. mesurent des facultés mentales particulières telles que le raisonnement abstrait<br />
ou la logique. Ils sont donc incomplets pour évaluer l’intelligence globale d’une personne. Pour autant,<br />
cette baisse de Q.I. reste très préoccupante, d’autant que les scientifiques peinent à en démêler les raisons.<br />
L’explication serait multifactorielle, mais les perturbateurs endocriniens sont une fois de plus pointés<br />
du doigt. En interférant avec le système thyroïdien, ils nuiraient au bon développement du cerveau.<br />
ISTOCK<br />
SEPTEMBRE <strong>2017</strong>