a_MIntresse__Septembre_2017

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« L’achat du cahier est
toujours l’un des rituels
de la rentrée scolaire.
Il se fait le cœur plein
de bonnes résolutions »,
note le patron de
Clairefontaine.
CLAIREFONTAINE (X3) LYDIE LECARPENTIER/RÉA
Ces rouleaux d’impression
permettront de tracer les lignes ou
les carreaux des futurs cahiers.
un fil piqué à la pliure centrale, agrafées, brochées
par collage, ou maintenues par une spirale.
Au moment du brochage, le cahier reçoit
une couverture cartonnée et satinée. Pour les
cahiers piqués (agrafés), 48 et 96 pages sont
les paginations les plus usuelles aujourd’hui.
Mais il existe des modèles piqués de 16, 32, 60,
120 et 192 pages. Le nombre de pages est toujours
un multiple de quatre car on part d’une
grande feuille A3 qui est pliée en deux. Un cahier
de 96 pages format A4 est donc composé
de 24 feuilles format A3 pliées en deux.
Si au lycée et à
la fac, le cahier
(et les copies
volantes) a été
supplanté par
l’ordinateur, au
collège il fait de la
résistance, et reste
incontournable
dans les classes primaires.
La version digitale
et son stylo magique
n’ont pas encore
franchi la porte des
écoles. Oxford connaît
plus de succès avec son
application pour smartphone
(Inconnect) qui
La nouveauté d’un produit antédiluvien tient à peu
de chose pour être à la page : une couverture en plastique
avec rabat qui sert de protection et de marque-page.
LA TENDANCE Un cahier
indestructible ?
permet de scanner la
page manuscrite d’un
cahier, pour la transformer
en fichier PDF et
la stocker à l’identique
sur un ordinateur.
Mais l’innovation la plus
marquante reste le cahier
à couverture plastifiée.
Lancé en 2010, il a
fait explosé les ventes
de plus de 30 % du marché
en 2016. Beaucoup
plus solide, il est aussi
plus cher à produire que
le petit cahier de 48
pages traditionnel
(vendu en moyenne
1 euro). Gourmande en
main d’œuvre, sa production
a été en partie
délocalisée en Chine.
SEPTEMBRE 2017