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AUTOINSIDE Edizione 10 – Ottobre 2019

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ASSOCIATION & SECTIONS<br />

réel du quotidien professionnel et les entreprises<br />

d’un contact direct avec les jeunes. »<br />

Qu’il soit en train de promouvoir l’apprentissage<br />

dans le canton ou de diriger la section<br />

UPSA Soleure, Thomas Jenni met tout en<br />

œuvre depuis de nombreuses années pour<br />

favoriser les contacts entre les jeunes et les<br />

entreprises. Deux choses lui tiennent à cœur<br />

dans le soutien de la relève : il souhaite d’une<br />

part que la branche automobile, comme les<br />

autres branches, ait assez de personnes à<br />

former. D’autre part, il veut que les écoliers<br />

décrochent un contrat d’apprentissage. « Ma<br />

mission est d’aider les jeunes à trouver un<br />

débouché après l’école », explique-t-il, en<br />

soulignant que c’est le seul moyen d’éviter<br />

qu’ils ne « restent sur le bord du chemin » et<br />

doivent, tôt ou tard, recourir à l’aide sociale.<br />

« Je suis persuadé que chaque élève peut trouver<br />

un débouché. » Les succès qu’il a rencontrés<br />

avec des projets comme « Rent a Boss »<br />

lui donnent raison, et le poussent à continuer<br />

de mettre son énergie en faveur de la relève<br />

professionnelle.<br />

Thomas Jenni s’intéresse à la relève professionnelle<br />

pour ainsi dire depuis qu’il travaille<br />

dans la branche automobile. Économiste d’entreprise<br />

de formation, il a travaillé pendant<br />

30 ans chez Amag, dont 20 en tant que responsable<br />

du département technique. « À ce<br />

poste, je m’engageais déjà pour la formation<br />

professionnelle. J’ai alors noué des contacts<br />

précieux qui me sont utiles aujourd’hui encore<br />

», dit-il. Les contacts sont d’ailleurs,<br />

d’après lui, la clé de voûte de la promotion<br />

de la relève : seul un bon réseau permet de<br />

bâtir des ponts entre les entreprises formatrices<br />

et les écoles. Le contact humain est<br />

aussi l’une des raisons pour lesquelles Thomas<br />

Jenni œuvre depuis cinq ans au sein de<br />

la kgv. Il fréquente les près de 4000 membres<br />

de l’union, peut assister aux assemblées générales<br />

des associations professionnelles et<br />

à des journées de formation continue des<br />

enseignants. De temps à autre, il a aussi l’occasion<br />

de discuter avec le directeur cantonal<br />

de l’instruction publique. « Tout cela contribue<br />

à nouer des liens importants et à faire<br />

connaître nos idées et nos projets. »<br />

En ce qui concerne sa propre relève, Thomas<br />

Jenni n’a pas trop de souci à se faire : tandis<br />

que l’une de ses filles a mis un pied dans le<br />

domaine de la santé, l’autre s’apprête à commencer<br />

des études d’art et de communication<br />

à la Haute école des arts de Berne. « Je<br />

n’ai pas réussi à les convaincre de choisir un<br />

métier dans la branche automobile. Mais ma<br />

femme et moi sommes tout de même parvenus<br />

à leur transmettre le virus des virées sur<br />

la route », dit-il en souriant. Il n’est pas rare<br />

en effet que la famille au grand complet parte<br />

faire un tour en camping-car pendant son<br />

temps libre.<br />

À côté de l’apprentissage d’intégration et de<br />

« Rent a Boss », Thomas Jenni gère aussi des<br />

bourses de places d’apprentissage, il soutient<br />

les écoles lors des soirées des parents et organise<br />

les journées « Erlebnistage Beruf » lors<br />

desquelles des entreprises formatrices de<br />

tout le canton proposent des stages. Notre<br />

homme s’assure toujours que la branche automobile<br />

y est bien représentée. Une entreprise<br />

sur dix était d’ailleurs un garage de l’UPSA<br />

lors des journées de stage du mois de juin.<br />

« Ce projet est bien accueilli par les entreprises<br />

», dit-il. Et pas seulement par elles : il<br />

arrive que son équipe reçoive des lettres de<br />

remerciement, et même parfois des cadeaux<br />

comme des petits pains cuits au four à bois.<br />

« Ces feed-back positifs constituent notre ré-<br />

À propos de débouché : cette année, la section<br />

UPSA Soleure a pu signer davantage de<br />

contrats d’apprentissage qu’en 2018. Thomas<br />

Jenni, qui la dirige depuis 2012, est heureux<br />

de ce bilan : « Malgré une situation tendue<br />

sur le marché de la main-d’œuvre qualifiée,<br />

nous nous en sommes très bien tirés ». C’est<br />

notamment dû au fait, souligne-t-il, que la<br />

branche automobile propose des formations<br />

initiales et des métiers attrayants. « Nos<br />

formations constituent une bonne base et<br />

ouvrent des portes tant du côté de la formation<br />

continue que vers d’autres branches. »<br />

Initier les élèves au processus de postulation est l’une des tâches de Thomas Jenni.<br />

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Octobre <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>

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