„ovidius” constanţa - Biblioteca Universitatii "LUCIAN BLAGA" SIBIU

Stoica Lascu / Analele Universităţii „OVIDIUS” / Vol. 4/ 2007
E un Dumnezeu însă care răsplăteşte fiecăruia după felul inimei lui.
Ţara cea nouă are cam 7.780 km.p. şi aproape 280.000 loc., dar este
locuită în mare majoritate de turci şi alte neamuri; bulgarii dacă vor fi fiind
100.000. Mai mulţi români avem noi în Bulgaria 23 , în ţinutul Vidinului şi de-a lungul
contribution spéciale à la lutte commune du peuple bulgare pour sa libération nationale et
sociale et pour le progrès sur le plan spirituel, ce qui fait que la Dobroudja prend corps
comme un des principaux centres de la Renaissance bulgare.
La caractère incontestable bulgare de la Dobroudja est reconnu dans toute une série
d’actes internationaux. Par le firman du sultan de 1870, dotant l’Eglise bulgare d’autonomie,
cette région se trouve incluse dans le diocèse ecclésiastique bulgare. Par décision de la
Conférence des ambassadeurs des Grandes puissances, tenue en 1870 a Constantinopole, la
Dobroudja figure dans les limites de la «Région autonome orientale bulgare avec pour
capitale Tărnovo».
Des raisons politiques ponctuelles des Grandes puissances ont réservé toutefois à
cette région géographiquement et politiquement bulgare un sort douloureux (subl.n.) – elle
est morcelée et transformée en monnaie d’échange. Par le traité de San Stefano, la Russie
victorieuse acquiert de la Turquie la Dobroudja du Nord avec comme frontière méridionale
la ligne Rasovo – jusqu’au Nord de la ville de Mangalja. Ce territoire est cédé à Roumanie
pour que celle-ci restitue à la Russie la Bessarabie du Sud qu’elle avait reçue de la Roumanie
en vertu du traité de Paris de 1856. L’article 46 du Traité de Berlin confirme cet état de
choses et agrandit d’encore 2.000 km² la possession roumaine de la Dobroudja. La Roumanie
acquiert ainsi une province de 15.536 km² plus importante et deux foix plus vaste, comparée
avec la Bessarabie du Sud qu’elle avait cédée. Il n’en reste plus à la Bulgarie qu’à peine
8.726 km².
La perte par l’Etat bulgare de la plus vaste partie du Nord de la Dobroudja, de pair
avec la Macédoine, la région d’Andrinople, la région de la Moravie et de la Roumélie
orientale (laissée comme province autonome turque) pose le point initial à la question de la
Dobroudja, compliquant ainsi davantage encore le problème national bulgare. Lors de
l’occupation de cette région – en novembre 1913, la Roumanie y trouve un peu plus de
100.000 habitants. La moitié d’entre eux sont des Bulgares, le nombre des Roumains étant de
deux fois moindre.
La perte de cette nouvelle province renforça les aspirations rapaces de la
bourgeoisie roumaine (subl.n.). Profitant des circonstances favorables, la Roumanie
s’employa systématiquement à la conquête aussi bien de la Dobroudja du Sud que de la
Bulgarie du Nord-Est. Ainsi donc, la Dobroudja occupait une place primordiale dans la
stratégie de la politique étrangère roumaine, alors qu’en Bulgarie cette question demeurait au
second plan en raison du fait que les principaux efforts de la Bulgarie se trouvaient centrés
sur l’union de la Roumélie orientale, de la Macédoine et de la Thrace d’Andrinople à la
Principauté” – Ž. Popov, Certains problemes concernant l’histographie de la Dobroudja
durant les années 1878-1944, în „Études historiques” /À l’occasion du XVII-ème Congrès
International des Sciences Historiques-Madrid, 1990/, Tome XIV, 1990, p. 58.
23 O analiză obiectivă a recensămintelor efectuate de către Statul Bulgar în primele patru
decenii al veacului nostru duce la o singură şi dureroasă concluzie: „În mod evident datele
oficiale bulgare sunt tendenţioase” – Fl. Florescu, Românii din Bulgaria, în „Buletinul
Societăţii Regale Române de Geografie”, Tomul LXI, 1942, p. 127 /Volum închinat d-lui
profesor S. Mehedinţi/. Astfel, în 1910 sunt atestaţi în cadrul recensământului 96.502 români
(după limba maternă); în 1920 sunt înregistraţi 76.065 români (după limba maternă),
respectiv 66.944 români (după origine etnică); în 1926 sunt înregistraţi 87.746 români (după
limba maternă), respectiv 79.248 după originea etnică); şi “recensământul din 1926 nu numai
ISSN -1841-138X 53 © 2007 Ovidius University Press