Psychologie-Arbeitsmarkt Berufsfelder entdecken Marché de l ...

équipesneserontpas seulementatteintsetoptimisés
pardes pilulesoudes stimulateurs neurologiques,mais
plutôtpar le soutiendelapsychologie.
Nombreuxsontles experts, avecdes formationsprofessionnellestrès
différentes,qui veulentparticiper au
nouveau marché de la santépourles gensenbonne
santé, justement(dans la mesure où il s’agit d’améliorer
la santé, lesprestationsetlebien-être). Leslocomotivessur
ce marché –médecins, neurologues ou psychologues–serontcellesetceuxqui
réussiront le
mieuxàsepositionner commespécialistes de la santé
au sens largeduterme.Plusieurs professionsdela
santésetrouventaucœurdecette lutte concurrentielle
et doiventdonc se profiler commemarques pour
de nouveauxchampsd’action professionnels. Il me
semble,entoutcas,que lespsychologuesseprofilent
àpeine dans cesnouveauxmarchés de la santéet
qu’ils n’ontpas lancédenouvellestendancesaucours
de cesdernières années.
Alafin de l’étude, vous résumezles tendancesconstatées
en dixthèses. L’uned’entre elless’appelle «Atelier du
corpsetService de l’âme».Vousytraitez desconséquencesdel’élargissementdumodèledemaladiebiomédicale
auxcomposantes socialesetpsychologiques.
Vous citezcomme conséquencepossible«un marché
pour le ‘Service de l’âme’ en pleine expansion». Que
sous­entendent lesauteurs par«Servicedel’âme»?
Toutelachaînedeplus-values médicalesseconcentre
sous le diktatduconceptdel’économied’entreprise,
surles compétences-clésetlaspécialisation. Leshôpitaux
se concentrent, du fait de la complexitécroissante
desdifférentes spécialisations, surdes secteurs de
maladies et desméthodesdetraitementspécifiques qui
offrentenpremièreligne destraitements quireposent
surlatechnologie.Lamédecinedepointeest en généralsynonymedetechnologiesdepointeetlemédecindepointeest
avanttoutuntechnologue de pointe.
Commelasanté dépend de facteurs aussibienphysiques,visibles,
qu’invisibles, psychiquesetémotionnels,
on aégalementbesoindespécialistes pour soigner
l’âmeou, si vous voulez,de«Services de l’âme».On
peut icitirer desparallèlesavecles biensdeconsommation,oùlehightechest
présupposé.Alafin du
compte,c’est la plus-valueémotionnelle quidécidesi
on achète ou renonce àacheter un produit(le café,
chez Starbucks, n’estpas meilleurque dans les
restaurantsMigros, mais lesclients sont néanmoins
disposésàpayerdavantage pour la plus-valueémotionnelle
de l’ambiance particulièrequi yrègne). Si on
constate de touteévidenceque deux hôpitaux,par
exemple, opèrentaussi bien lesmalades du cœur l’un
quel’autre,ladécision du patientdeserendre dans cet
Photo:Elena Martinez