The evolution of professionalism - Centre for Policy Studies in ...
The evolution of professionalism - Centre for Policy Studies in ...
The evolution of professionalism - Centre for Policy Studies in ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
• Un Comité sur les affaires religieuses chargé des relations avec les<br />
Églises et de l’approbation des contenus confessionnels des programmes<br />
d’enseignement religieux catholique, protestant et œcuménique succède<br />
au Comité catholique et au Comité protestant.<br />
Juillet 2002 voit l’entrée en vigueur du nouveau Régime pédagogique<br />
de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement<br />
secondaire qui a été modifi é en concordance avec les dispositions de la Loi 118. Le<br />
temps consacré à l’enseignement religieux ou moral a dim<strong>in</strong>ué de moitié. En 2003-<br />
2004, pour la 3 e secondaire, les programmes d’enseignement moral ou religieux<br />
seront remplacés par l’enseignement des arts.<br />
Le 13 janvier 2003 le m<strong>in</strong>istre Simard rappelle qu’en 2005 vient à échéance<br />
la dérogation à la Charte canadienne des droits et libertés, qui a été nécessaire au<br />
ma<strong>in</strong>tien de l’enseignement confessionnel catholique et protestant dans les écoles<br />
publiques, car cette dérogation n’est valable que pour c<strong>in</strong>q ans à la fois.<br />
Septième partie : la langue d’enseignement et la prise en compte de la<br />
diversité culturelle<br />
Tout au long de la période étudiée, la réglementation sur la langue<br />
d’enseignement, issue des aménagements successifs à la Loi 101, est la suivante :<br />
• Le français est la langue commune d’enseignement dans les classes<br />
maternelles, les écoles primaires et secondaires et les établissements privés<br />
reconnus pour fi ns de subventions.<br />
• La m<strong>in</strong>orité de langue anglaise résidant au Québec en 1977 a conservé le<br />
droit de recevoir l’enseignement en anglais. Tout nouveau venu au Québec<br />
devra fréquenter une école primaire ou secondaire de langue française,<br />
sauf exceptions.<br />
• Mais en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, un<br />
enfant est admissible à l’école anglaise au Québec s’il a reçu dans cette langue<br />
la majeure partie de son enseignement primaire ou secondaire au Canada. Est<br />
également admis tout enfant dont l’un des parents a reçu la majorité de son<br />
enseignement primaire en anglais au Canada, et tout enfant né de citoyens et<br />
citoyennes canadiens dont un frère ou une sœur a reçu ou reçoit son <strong>in</strong>struction<br />
primaire ou secondaire en anglais où que ce soit au Canada.<br />
En janvier 1993, la m<strong>in</strong>istre Robillard crée la Commission de l’éducation<br />
en langue anglaise qui <strong>for</strong>mule diverses recommandations, notamment sur<br />
l’apprentissage des langues dans les écoles anglaises, les retombées prévisibles,<br />
dans le réseau scolaire anglophone, de la restructuration scolaire sur une base<br />
l<strong>in</strong>guistique, etc.<br />
En 1998, la m<strong>in</strong>istre Marois dépose le document Politique et Plan d’action<br />
en matière d’<strong>in</strong>tégration scolaire et d’éducation <strong>in</strong>terculturelle. Il vise trois<br />
objectifs fondamentaux : 1) l’égalité des chances; 2) l’éducation à la citoyenneté<br />
démocratique dans un contexte pluraliste; 3) la maîtrise du français comme langue<br />
de vie commune.<br />
En ce qui concerne les élèves autochtones des milieux amér<strong>in</strong>diens et <strong>in</strong>uit,<br />
rappelons que la signature de la Convention de la Baie James et du Nord du Québec<br />
124 Section 3: Central Canada