Bonjour de Corée

56 _ Bonjour de Corrée
Danse de cour
pagnaient les rituels confucéens et les cérémonies tenues dans le sanctuaire
royal. Ce dernier type de musique est encore interprété à Séoul
chaque année.
La noblesse affectionnait également la musique vocale comme les
gagok, chansons en vers de 16 et 10 pieds, interprétées par un petit
ensemble, et les sijo, courts poèmes chantés sur différentes variations
d'une mélodie assez simple.
La forme musicale la plus souvent écoutée de nos jours est sans nul
doute l'ancienne musique populaire : les musiques paysannes,
chamaniques ou bouddhiques. La musique paysanne est par exemple des
plus enjouée, grâce notamment au son strident du petit gong, le kkwaenggwari,
qui accompagne habituellement les danseurs.
Les chants folkloriques étaient communément basés sur une échelle
quadritonale ou pentatonale, à la différence de l'échelle occidentale
reposant sur douze tons, ce qui signifie qu'au lieu d'obéir à la combinaison
: do, re, mi, fa, sol, la, si, on se trouve en présence des notes : sol, la,
do, re, mi. L'une des caractéristiques qui distinguent les chants coréens