Les patients en service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
Les patients en service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
Les patients en service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
40<br />
<strong>Les</strong> bénéficiaires <strong>de</strong>s <strong>SSIAD</strong><br />
Au prix <strong>de</strong> quelques approximations, il est par ailleurs possible <strong>de</strong> mettre <strong>en</strong> rapport<br />
certaines préval<strong>en</strong>ces observées dans notre échantillon avec les données <strong>de</strong> morbidité déclarée<br />
issues <strong>de</strong> l’<strong>en</strong>quête santé et protection sociale (ESPS) <strong>de</strong> 2006 33 , qui porte sur un échantillon<br />
représ<strong>en</strong>tatif <strong>de</strong>s assurés sociaux <strong>de</strong>s trois principaux régimes d’assurance obligatoire. Pour<br />
la plupart <strong>de</strong>s pathologies que nous avons pu apparier, les préval<strong>en</strong>ces observées dans notre<br />
étu<strong>de</strong> sont du même ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur que celles observées dans l’<strong>en</strong>quête ESPS chez les<br />
plus <strong>de</strong> 65 ans. C’est le cas pour l’hypert<strong>en</strong>sion artérielle (43 et 51 % respectivem<strong>en</strong>t dans<br />
notre étu<strong>de</strong> et dans ESPS), les cancers (11 % dans les <strong>de</strong>ux cas), les dysthyroïdies (8 et 9 %),<br />
et les infections urinaires basses (7 et 4,6 %). On observe <strong>de</strong>s écarts importants pour les<br />
troubles neuropsychiatriques pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t liés aux écarts <strong>de</strong> définition et <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
recueil <strong>de</strong>s données 34 : 5 et 1 % pour les troubles épileptiques, 25 et 10 % pour les dépressions,<br />
22 et 17 % pour les troubles anxieux. Enfin, la préval<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> certaines maladies susceptibles<br />
d’induire une perte d’autonomie pourrait être plus forte dans notre échantillon ; on observe<br />
ainsi un écart important pour le diabète (17 et 13 %), les coronaropathies (17 et 12 %) et les<br />
accid<strong>en</strong>ts vasculaires cérébraux (25 et 5 %), pathologies qui sont susceptibles d’induire une<br />
perte d’autonomie.<br />
Figure 19 : Préval<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s affections<br />
33. C. Allonier, P. Dourgnon, T. Rochereau, « Enquête sur la santé et la protection sociale 2006 », Rapport 1701, IRDES 2008/04, 238 p.<br />
34. <strong>Les</strong> pathologies font l’objet d’une auto-déclaration dans l’<strong>en</strong>quête ESPS, mais d’une hétéro-déclaration dans l’<strong>en</strong>quête <strong>SSIAD</strong>.