Séance du 14 décembre 2009 - Pays d'Aubagne et de l'Etoile

comprenons rien, que nous n’avons pas de calculette, qu’AUCHAN ce n’est pas loin… on peut nous raconter
tout ce qu’on veut mais je crois qu’il y a deux visions du développement économique, qu’il y a deux visions
du territoire, qu’il y a deux visions de la politique ; nous vous laissons la vôtre et nous revenons sur celle
que nous pensons être la bonne.
Ceci étant dit, nous n’avons pas la prétention de tout savoir et de tout inventer parce que subitement, ici,
nous serions devenus les spécialistes du tramway ; on n’a pas cette prétention-là et donc il va de soi que
lorsqu’on réfléchit, lorsqu’on s’enrichit de la réflexion des autres, on s’enrichit aussi de l’expérience des uns,
de l’expérience des autres, je vous l’ai dit, on se fait suivre par un certain nombre de bureaux d’études qui
sont ceux qui ont travaillé dans un certain nombre de villes dont vous nous avez parlées et on peut donc
penser quelque part, que ces bureaux d’études n’ont pas la volonté, ici, de nous induire en erreur et qu’ils
auraient réservé leurs bons calculs pour les autres !
Je crois qu’il faut être quelque part sérieux dans ce domaine et que lorsqu’on parle financement, il faut
comparer ce qui est comparable, vous auriez pu, certes, nous parler de la dynamique du tramway de
Marseille qui coûte deux fois plus cher au kilomètre que le tramway de notre agglo, vous auriez pu nous
parler de la dynamique du tramway de votre ami Christian ESTROSI qui revient trois fois plus cher que le
tramway de l’agglo ; à chacun sa gestion, nous connaissons la gestion de la ville de Marseille et celle de la
ville de Nice.
Ceci étant, comparons ce qui est comparable ; une des premières réflexions que je lance, c’est que vous
avez remarqué, et personne d’ailleurs l’a repris, aucune expropriation sur notre trajet ; vous savez ce que
ça coûte une expropriation dans le prix du kilomètre, vous l’avez calculé, vous avez regardé ce que coûte
un tramway quand il passe à travers les ville de TOURS et les villes d’ANGERS, vous savez ce que ça coûte
cela, vous avez fait une étude comparable entre ce qui est le tramway de TOURS et le tramway
d’AUBAGNE avant de les comparer ?
Je pense qu’il y a là certainement un certain nombre d’injustices dans votre discours, mais au bout du
compte, vous n’êtes pas POUR le tram, parce que le tram dessert les intérêts de nos populations et
desservir les intérêts de notre population, c’est un petit peu la prétention qu’ont les majorités dans ces 12
villes et villages ; nous avons été quelque part élus pour ça et dans nos programmes, en particulier sur les
programmes des pennois et les programmes des aubagnais, la question de transports en site propre était
mise effectivement à l’ordre du jour.
Deuxième remarque, c’est la première chose que je voulais faire dans le domaine de la participation
démocratique, c’est que nos habitants nous ont quand même élus et qu’à vous, qui étiez contre nos
projets, vous ont dit : retournez à vos chères études ! Ensuite, la concertation préalable, ô combien auriezvous
voulu qu’elle soit un échec ; c’est une réussite, mais qu’importe ce que peuvent dire les centaines de
personnes qui sont venues et les mille et quelques personnes qui ont assisté à toutes les rencontres, dans
la mesure où leurs conclusions ne vous conviennent pas, si vous aviez une connaissance des dossiers, vous
sauriez que de toute manière ce projet sera dans deux ans soumis à enquête publique et que nous serons
dans une troisième période de concertation.
De tout cela, vous n’en avez que faire et lancer l’idée d’un référendum, Madame BARTHELEMY a répondu
en grande partie à ce que j’avais à vous dire, je n’ajouterai que vous êtes effectivement, en tant que
représentant de la droite présidentielle, Monsieur GAZAY, très forts dans les référendums, sachons nous
rappeler ce que vous avez fait du référendum de l’Europe et combien vous l’avez piétiné, sachons qu’à un
moment donné, lorsqu’on vous a proposé un référendum sur la Poste, vous savez ce que vous en avez
fait ; vous êtes malvenu ici, Monsieur, de parler démocratie quand ailleurs, vous et les gens que vous
soutenez, foulez au pied les principes démocratiques.
Je retiendrai une remarque intéressante de votre part, parce que malgré tout, dans le fatras des propos
que vous avez tenus, il y a une chose qui nous a interpellés ; vous avez parlé des ateliers, ce que
j’appellerais moi modestement des dépôts, parce que des ateliers on peut croire qu’au moment où l’on va à
AUCHAN, on arrête le tramway, on prend une clé, on le répare, je vous parlerai des dépôts et les lieux où
les trams sont stockés, ou on les répare, ou on les fait changer de voies et tout ce qui s’ensuit.
C’est une réelle question ces ateliers et ça va nécessiter effectivement des enquêtes supplémentaires, des
études supplémentaires pour savoir comment les situer ; vous avez évoqué une possibilité, vous savez
quelque part que nous sommes déjà en train de réfléchir à ce que va devenir le secteur de CAMI qui est
une entreprise en vente et qu’effectivement, nous sommes déjà en train de réfléchir là-dessus, mais nous
ne sommes que dans une étude préalable de ce que CAMI serait susceptible de nous donner ; est-ce que
16/56